Dans toutes sociétés démocratiques la presse reste un outil de dernière rempart ,vue sa mission d’informer, former ,éduquer, distraire, entre autres, tout un chacun où qu’il soit jours et nuit même en temps de guerre. Cepantant en Haiti les travailleurs de la presse qui ont une mission bien bâti selon la code de conduite du métier journalisme, sont apparemment ces derniers jours, les points de mire des hommes en uniformes de la police nationale d’Haïti (PNH).
Le 8 février 2021, deux parmis une trentaine de journalistes qui couvraient une manifestation contre le pouvoir en place au champ-de-mars , ont été touché par balle réelle , l’un au niveau du ventre et l’autre au niveau de son bras ,des hommes de la force armée d’Haïti (FAd’H )et la police nationale d’Haïti (PNH) ont été pointé du doigt.
Deux (2) jours Après, soit le 10 février à lalue, le photojournaliste Chery Dieu-Nario a été blessé par une grenade lacrymogène dans son pied , ce même jours le véhicule de la radio Télé Pacific au bord duquel se trouvaient plusieurs journalistes de différents médias a été bombardé du gaz lacrymogène par des agents de l’UDMO , ne pouvait plus résister sous l’effet du gaz une journaliste a été évanoui, alors qu’ils assuraient la couverture d’une marche que organisait la société civile baptisée <<non a diktati >> sans tarder ,les professionnels de l’information qui se sentaient indigner, ont été rendu à la direction départementale de l’Ouest (DDO) pour déposer une plainte contre le caloge de l’UDMO en question .
Malgré tout, le caravane ne s’arrêtait pas. Le 12 février toujours au champ-de-mars, le bras d’un journaliste a été cassé après avoir reçu une bonbonne de gaz lacrymogène.
Toutes ces attaques susmentionnées que subissaient les journalistes à l’exercice même de leur fonction par les forces de l’ordre sont les dernières en date, on évite de citer celles de longues dates. Breff!
Ce que les policiers sembleraient ignorer ,c’est que les journalistes est l’esclave des informations vérifiées, en marge d’une manifestation ou n’importe quel autre événement si certains policiers font preuve d’un comportement monstrueux que les principes de l’institution policière ou encore la constitution ne leur pas garantie (l’usage abusif de gaz lacrymogene, tire à hauteur d’hommes à balle réelle , bastonnés des citoyens, agressions verbales ) en présences des travailleurs de la presse, Ces derniers ne feraient que de raporter à leurs publics ce qu’ils constatent en photos, vidéos et sons ,sans rien ajouter . Est-ce-que les journalistes doivent payer les pots cassés pour cela ?
Ce pendant, quand les policiers veulent dénoncer les mauvaises traitements qu’ils font l’objet au sein de l’institution, implorer une augmentation de rétribution , invoquer une meilleure conditions de travail , la presse est dans ce cas, leur seule recours. Après toute satisfaction, ils prennent d’assaut ces mêmes travailleurs de presse qui leur permettaient d’exprimer leur ras-le-bol à chaque fois qu’ils sont dans le besion.
Quant des policiers prennent comme leur cible des professionnels de l’information ce n’est qu’une une violation de la constitution puisque la constitution de 1987 dans son article 28-1, a tranché sur la garantie dont jouit un journaliste à l’exercice de sa fonction , mine de rien ,malgré toutes violations les chefs de l’ordre font toujours la sourde oreille comme si tout va bien, preuve à l’appui du 7 au 12 février la capitale haïtienne a connu pas mal de manifestion antigouvernementale où La presse a été enregistré plus de 6 blessés dans son camp, quelques jours après le président de la république Jovenel Moïse a twitté sur compte :< Le calme est revenu en #Haïti. Quelques manifestations ont eu lieu, encadrées par les forces de l’ordre. Face aux quelques fauteurs de troubles, les policiers ont fait usage de gaz, comme partout dans le monde. Aucun blessé grave n’est à déplorer:> .a t-on lu malheureusement !
Bref, la PNH qui a pour devise “Protéger et Servir “, n’est-elle pas pour l’heure, sur la route de degueulaser, embarbouiller, poisser ? Si l’on met en exergue les comportements défavorables que certains policiers ne cessent d’afficher à l’égard des citoyens et encore des journalistes.
Aucune note pour déplorer ,aucun policier sanctionné , aucun blessé n’est pris en charge par les hauts gradés, silence complice!
Entout cas, le pays est assoiffé une institution policière qui travaille collaborativement avec la presse ou tout autre citoyen lors des manifestations contre ou pour un gouvernement ou n’importe quel autre activité nécessitant la présence de la PNH et presse. La PNH, la presse n’est pas votre ennemi, ressaisivez-vous! Non à la dictature. Oui pour la liberté d’expression.
moinius Sonly