Haïti est un pays où l’amour du pouvoir abonde les cœurs. Moins de huit jours après l’assassinat du président Jovenel Moïse en sa résidence privée à Pèlerin 5, des organisations se battent pour faire passer une personnalité selon leurs intérêts.
Alors que, le premier ministre démissionnaire Claude Joseph profite du vide pour occuper la fonction de l’exécutif, plusieurs personnalités et organisations politiques dénoncent cette démarche et proposent des personnalités pour occuper la présidence provisoire du pays.
Certains parlent d’une transition de rupture d’une durée de deux ans alors que d’autres optent pour un président provisoire jusqu’aux prochaines élections. Cependant, notons que le Sénat de la République constitué de dix membres a voté une résolution nommant le président du sénat Joseph Lambert président Provisoire.
Néanmoins, l’assassinat de Jovenel Moïse est une occasion pour la classe politique de repenser les choses, mettre de côté les intérêts personnels pour rebâtir Haïti. Toutefois leur gourmandise politique a primé et Haïti se voit toujours dans le tunnel du chaos.
Un conseil de gouvernance avec 3 membres : Mirlande Manigat, Edgard Leblanc Fils et Samuel Madistin. La juge la plus ancienne de la Cour de Cassation, Wendell Tellot Coq, Joseph Lambert, Ariel Henry, et Claude Joseph imposé par les Etats-Unis, sont entre autres les nombreuses propositions. On se demande où est Haïti dans tout cela?
Décidément, nous sommes vraiment, d’une réveille patriotique, loin de sortir du trou nauséabond dont nous occupe depuis après l’assassinat de Dessalines père de la nation haïtienne. Nous devons repenser les stratégies et directives à prendre pour redonner à Haïti la fierté dont elle avait plus de 200 ans de cela.