A ce jour notre classe politique vit au-dessus de ses moyens et ne se soucie pas de notre jeunesse, de son environnement et de son quotidien.Encore bien moins de nos retraités très modestes et très souvent pauvres compte tenu du pouvoir d’achat, beaucoup de paroles et très peu d’actes.
Nous ensemble devons, afin de protéger notre jeunesse, réduire les dépenses de nos gouvernant, avant que cela soit trop tardSans un occupant du plus grand fauteuil, plus d’un milliard de gourdes ont été allouées au fonctionnement de la présidence dans le budget de l’exercice 2021-2022.
Le montant total est de 1 520 962 616 gourdes affecté dans son intégralité au fonctionnement, selon le document du budget dont notre rédaction détient copie.
186 personnes dont 120 hommes constituent le personnel régulier de la présidence. Plus de 70% d’entre eux sont âgés de 60 ans et plus.
Pour faire fonctionner le bureau du président, 240 769 275 gourdes ont été attribuées. Le service de sécurité du palais national coûte au Trésor Public 649 013 539 gourdes.
Le montant alloué au fonctionnement de la présidence est supérieur à celui attribué respectivement à l’Institut national de Formation professionnelle (INFP), au Service national de Gestion des résidus solides (SNGRS), à la direction générale de la Protection civile, entre autres.
Depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021, le Premier ministre Ariel Henry est seul à la tête de l’exécutif monocéphale qu’il dirige depuis bientôt un an. Dans ses prises de parole, il a toujours exprimé sa volonté de quitter le pouvoir après l’organisation des éléctions pour lesquelles aucune date n’est encore retenue.
Entretemps, au Palais national, le Secrétaire général de la Présidence, Josué Pierre-Louis, seul maître à bord, règne comme un « petit président ». Il roule sur l’or et son cabinet n’a rien à envier à celui d’un Chef d’État.
Trop de dépenses inutiles, trop de gaspillages… La France continue de vivre au-dessus de ses moyens.
Toutefois , l’article en question , n’est pas un pamphlet contre les fonctionnaires corrompus , se veut une mise au net des comptes de l’Etat Haïtien et, surtout, un acte de morale civique et de solidarité à l’heure où la maîtrise des dépenses publiques est indispensable pour ne pas imposer une dette insupportable aux générations futures.