La corruption et le manque de contrôle judiciaire ont gravement entravé le système judiciaire. Des organisations de défense des droits de l’homme ont signalé que plusieurs responsables judiciaires, notamment des juges et des greffiers, avaient arbitrairement facturé des frais pour engager des poursuites pénales.
Ces organisations ont également affirmé que les juges et les procureurs n’avaient pas répondu à ceux qui n’avaient pas payé ces frais. Il y a eu des allégations crédibles de non-qualification et des juges non professionnels qui ont reçu des nominations judiciaires en tant que faveurs politiques. Il y avait également des accusations persistantes selon lesquelles les doyens des tribunaux, qui sont chargés d’attribuer les affaires aux juges pour enquête et examen, ont parfois attribué des affaires politiquement sensibles à des juges ayant des liens étroits avec les pouvoirs exécutif et législatif.
Des groupes de défense des droits humains ont souligné le mauvais traitement des accusés procès criminels, affirmant que les accusés dans certaines juridictions ont passé toute la journée sans nourriture ni eau.
Comme les autorités n’ont souvent pas interrogé les témoins, des enquêtes, compiler des dossiers complets ou effectuer des autopsies. Bien que la loi accorde aux juges d’instruction deux mois pour demander des informations supplémentaires sur les affaires, les juges ne satisfont souvent pas à cette exigence et abandonnent fréquemment les affaires ou ne terminent pas les affaires dans le délai de deux mois. Cela a entraîné une détention provisoire prolongée pour de nombreux détenus.
De nombreux magistrats auraient occupé des emplois à plein temps en dehors des tribunaux, bien que la constitution interdise aux juges d’occuper tout autre type d’emploi que l’enseignement.