L’échiquier politique haïtien a toujours été caractérisé par la dominance de l’enrichissement illicite des gens au pouvoir. Même au niveau des pays développés, l’octroi des postes diplomatiques est une affaire de récompense aux amis et patrons du pouvoir en place. La seule différence est que la carrière diplomatique est toujours possible puisque qu’il faut des gens capables de mener les affaires des consulats et missions diplomatiques du pays en question. Haïti n’a pas fait exception dans le passé. Un ensemble de personnes ont accédé à des postes diplomatiques sans qualification réelle de tous les temps. Seulement, il n’a jamais été question de faire des représentations haïtiennes une affaire de rackette à outrance comme c’est le cas aujourd’hui.
La job de politicien, c’est du sérieux, que ce soit à titre de député ou de conseiller tant aux niveaux municipal, provincial et fédéral. Ces élus ont à gérer des milliards en fonds publics de gouvernements forts complexes et très diversifiés : santé, justice, environnement, famille, éducation, etc.
Pour ce faire, il est impératif que la personne, au minimum, ait de l’expérience pertinente ou une bonne formation scolaire appropriée, ou les deux, tout en étant une personne intègre
Le
sénateur Simon Dieusel Desras a révélé, lors d’une intervention faite sur Scoop
FM à l’émission Haïti Débats, que Paola Chatelain (concubine d’Aviol Fleurant,
le ministre en mission qui était monté au ciel pour regarder le bon Dieu dans
les yeux), celle-la même qui avait flanqué à la porte toutes les secrétaires du
ministère de la Planification pour occuper seule l’espace, clame haut et fort,
aujourd’hui, dans tous les restaurants de la capitale, qu’elle a laissé Aviol à
ses fantasmes et s’est mise en concubinage notoire avec le fameux Makenson
Antoine, le passe-partout, ce corrupteur doublé d’un corrompu, propriétaire de
Adeko.
Desras a donc frappé fort en dévoilant que dans
les appels d’offres lancés par le président de la république pour la
distribution d’énergie à travers le pays, Makenson et Paola sont les deux
prêtes-noms de la compagnie énergique mise sur pieds par Jovenel Moïse et sa
femme Martine Moïse.
Tessa, la jolie Tessa, Mme Makenson, directrice
générale du CFI, est au courant des frasques et infidélités notoires de son
époux et envisage sérieusement de le foutre dehors, parce-que ce bègue l’a
entraînée et plongée dans une boue épaisse et malodorante de scandales à
répétition.
Markenson copule indifféremment avec chiennes et
chattes, clamant, à qui veut l’entendre, qu’il venge la race et la classe,
accumulant de l’argent sale et gardant des millions et des millions de dollars,
produits de la corruption, malencontreusement entretenue par le couple
présidentiel.
La population l’a dit
à maintes reprises que nos politiciens sont corrompus, et les faits donnent
raison. Alors pour moi, des politiciens corrompus sont des prostitués
économiques en bonne et dur forme, un million de fois plus nocifs pour la bonne
gestion des fonds publics et plus dangereux pour la société que des prostitués
sexuels. Les politiciens corrompus qui se prostituent auprès de souteneurs en
affaires pour satisfaire leur soif d’argent et de pouvoir coûtent des milliards
en argent volé à la population.
Ces révélations fracassantes de l’ancien
président de l’Assemblée Nationale, Simon Dieusel Desras, concernant la firme
et les relations de bas ventre de Makenson avec Paola viennent démontrer
clairement, s’il en était besoin, l’implication du couple présidentiel dans les
détournements massifs et éhontés de fonds de l’état haïtien.
Cette dame, Paola, aux pieds longs et aux
cuisses hospitalières, traîne sa culotte dans les ministères et dernièrement,
malgré le départ de son ancien concubin Avio Fleurant, a eu le toupet de se
présenter, quoique remplacée depuis belle lurette, au ministère de la
planification, pour tenter d’attirer les bonnes grâces du nouveau titulaire du
poste, qui a rapidement compris les invitations à la luxure de notre Paola
nationale, ex de Aviol et, présentement, maîtresse de Makenson.
A noter que, dans cette émission, monsieur
Evenson Calixte, directeur général de la commission à l’énergie, a, en
filigrane, démenti le président et sa lubie du courant 24/24, en 24 mois.
Cependant, avec un luxe de précisions et chiffres à l’appui, il a expliqué
objectivement que c’est un vaste projet, non quantifiable dans le temps, mais
qui peut s’étendre bien au delà du mandat du président, en terme de
réalisation.
Courant 24/24, possiblement oui ! Mais
définitivement pas pour demain.
Le président a donc, une fois encore, menti au
peuple mais la seule vérité qui reste est la mission que Jovenel a confiée à
Makenson et Paola.
En vérité, les prostitués politiques sont pas mal plus dommageables que les prostitués sexuels. Qu’à cela ne tienne, bien souvent les prostitués politiques sont bien vus dans plusieurs sphères de la société et se voient comme des gens qui ont réussi dans la vie. On leur doit respect et les journalistes les aiment bien. Ils osent même nous faire bénéficier de leurs précieux conseils, identiques à ceux de leurs souteneurs, sur comment le moderniser. Tant qu’aux prostitués sexuels, ils sont l’object de nos préjugés et de nos stéréotypes les plus crasses qui fait qu’on les regarde de bien haut. Ainsi va l’échelle de valeurs des gens dans la société.
Mais, la population, il a fallu qu’on lui mente souvent, de tous bords et tous côtés, pour la forcer à se corrompre elle-même à ce point. Devenue cynique, voyant la corruption-qui-semble-payante venir d’en haut, elle sauve sa peau en pillant sa société devenue anonyme, inhumaine et sans futur.
Dans un monde où il crève les yeux et saigne les âmes, le borgne sans-foi-ni-loi s’assure d’être roi.