La gestion des affaires publiques confirme l’incompétence et la médiocrité d’une administration loin des préoccupations d’intérêt général. La pandémie de Covid-19 a montré, s’il en était encore besoin, l’incapacité manifeste du pouvoir à faire face à des circonstances que des pays beaucoup moins dotés ont relevé avec infiniment plus d’efficacité.
Ainsi, le plus grand désordre a caractérisé l’organisation du confinement. Tout au long du développement de la pandémie, les décisions contradictoires, les improvisations sans lendemain accompagnées de déclarations lénifiantes (« La situation est sous contrôle »), hors de toute réalité, se sont succédé dans l’indifférence générale de la population. Le populisme outrancier et les postures paternalistes de ministres dépassés par les événements ont tenu lieu de stratégie de communication. Dans les faits, ce sont bien les personnels soignants, appuyés souvent par une réelle solidarité populaire, qui ont assumé, avec des moyens dérisoires, le poids d’une situation parfois extrême.
L’exemple est clair, frappée lourdement et la première confinée, a montré l’étendue de l’incompétence d’autorités dépassées, seulement capable de mettre en œuvre les dispositifs policiers d’interdiction d’accès à cette importante population. Les habitants et des villes ont vécu des journées très éprouvantes, se retrouvant du jour au lendemain sous couvre-feu permanent sans aucune possibilité de pourvoir à leurs besoins élémentaires. Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux a montré les quelques paniers rachitiques offerts par les autorités aux familles, contenant des provisions ne suffisant même pas à assurer un repas pour une famille de quatre personnes.
La générosité et l’organisation de la population ont mis à nu, encore une fois, l’incompétence et l’absence d’empathie du régime et de ses prolongements bureaucratiques envers la population.