Alors que l’insécurité prend le large en Haïti, le kidnapping en particulier, des organisations ont strictement convaincu que le référendum et les élections sont techniquement impossibles en Haïti. Mais le gouvernement avait d’autres stratégies pour le moins douteuses.
Depuis près d’un an, les autorités de l’Etat ont montré leur préoccupation face à l’insécurité et le kidnapping en particulier, mais aucun résultat n’a été constaté, malgré les mesures annoncées par l’administration de Jovenel Moïse pour contrecarrer ce phénomène combien inquiétant pour la population haïtienne.
En effet, le gouvernement dans le souci de changer la Constitution haïtienne par voie référendaire, le 27 Juin prochain, argue « qu’aucun sacrifice n’est trop grand », sans doute pour arriver à ses fins. Notamment, le gouvernement à travers la Commission Nationale de Désarmement Démantèlement et Réinsertion (CNDDR) vient de négocier avec les groupes armés de l’entrée Sud du pays, pour observer une sorte de pause-référendum.
Bien que, l’administration Moïse est considérée être de connivence avec des gangs armés du pays, cette pause-référendum a été acceptée pour une durée de deux mois, et reprendra, comme prévu dans cet accord après le référendum soit en juillet.
Tout cela prouve à quel point les autorités ont leurs intérêts dans l’instabilité et l’insécurité. Toutefois une source du journal le Nouvelliste à la CNDDR, se demande pourquoi les autorités ne veulent pas arrêter, les 11 têtes selon l’enquête de la CNDDR, impliquées dans la vente d’armes et de munitions dans le pays.
« Lors d’un CSPN spécial, la CNDDR avait demandé au gouvernement d’interdire l’importation des munitions jusqu’à nouvel ordre, il ne l’a pas fait… » « La CNDDR a communiqué aux autorités les noms des 11 personnes impliquées dans la vente des armes et munitions dans le pays. Nous leur avons fourni des preuves solides. » a-t-il précisé en réponse aux déclarations de Jovenel Moïse faisant croire que le kidnapping est à 80% politique. Suite à tout cela, on se demande alors si le référendum et les élections sont des affaires personnelles plutôt que populaires? Qui en bénéficie?
Wallace Elie.