Le Bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH) dans un tweet, dit ne pas trouver le support et la participation de la majorité des secteurs du pays. « A ce stade, le processus n’est pas suffisamment inclusif, participatif ou transparent. L’appropriation nationale du projet de constitution exige l’engagement d’un éventail plus large des acteurs politiques, sociétaux y compris les groupes de femmes et religieux dans tout le pays. »
L’élaboration de la Nouvelle Constitution initiée par Jovenel Moïse a toutefois causé pas mal de réactions, tant à la démarche utilisée, et le contenu de la nouvelle loi-mère, considérée pour la plupart inconstitutionnelle.
Rappelons que, le gouvernement a déjà décaissé 123 millions de gourdes pour la tenue du référendum prévu le 25 juin prochain. Une initiative supportée par la communauté internationale dans un premier temps, avec l’évolution des données, le Bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti BINUH a constaté que le processus n’est pas inclusif et les groupes sociaux organisés du pays ne se sont pas montrés trop concernés dans la démarche d’une nouvelle constitution.
Wallace Elie