La comparaison des chiffres des contaminations et de décès ne permet, à l’heure actuelle, de trancher en faveur des approches « confinement » ou « immunité ». « C’est l’histoire qui montrera si le résultat est très différent ». La République d’Haiti (10,2 millions d’habitants) comptaient, mercredi, 0 personnes contaminées et 0 décès, tandis que la République Dominicaine (10,4 millions d’habitants) dénombrait 25 cas mais 3 morts seulement. . Outre cette fermeture de frontière, décidée pour un premier délai de deux semaines, le Premier ministre haïtien Joseph Jouthe a annoncé une suspension drastique du trafic aérien : « Actuellement, nous avons pris des dispositions pour suspendre tout vol provenant d’Europe et d’Amérique latine. Nous maintenons les vols pour les États-Unis pour le moment, mais nous évaluons cela au cas par cas. »
Le gouvernement dominicain a décidé de suspendre les vols en provenance et à destination de l’Europe, de Chine, de Corée du sud et d’Iran à partir du 16 mars. Compte tenu de cette mesure, il convient de reporter les déplacements vers la République dominicaine en attendant que la situation se rétablisse.
La stratégie suivie par les autorités d’Haiti, pourtant en contradiction avec celle de leurs voisins Dominicains, ne fait pas vraiment polémique dans la région, mais la situation pourrait changer si, le pays devait affronter une explosion du nombre de cas.
Tentant, avec un peu de difficulté, de favoriser des approches communes et efficaces, a créé un comité d’experts scientifiques censé promouvoir la coordination entre les agences étatiques.
Comme le gouvernement rwandais, le gouvernement haïtien doit prendre le contrôle des mesures préventives. Cela ne doit en aucun cas laisser au bon vouloir des individus.Le gouvernement est nouveau. Les ministres cherchent leur marque. Le chef de gouvernement est en apprentissage.L’État donne l’impression de vouloir tout faire tout seul pour gérer la crise du coronavirus.
Avec plus de 10 millions d’habitants maladroitement répartis sur 27 750 km2, la bidonvillisation, le péril oro-fécal, la promiscuité, les tares associées, Haïti doit bien jouer la carte de la sensibilisation. Qu’à cela ne tienne, dans le cas d’un problème de santé globale, l’individu n’existe presque plus, les mesures préventives doivent être imposables à tout un chacun. Les autorités doivent tracer la voie et s’assurer que tout le monde va dans la même direction..