Depuis très longtemps, l’international n’a j’aimais été du côté du peuple haïtien, sauf si leurs intérêts sont menacés, ils sont seulement là pour renouveler leur emprise sur Haïti, après chaque crises sociaux politiques et économiques. Aujourd’hui, la situation socio-politique d’Haiti devient de jours en jours préoccupante, si cette crise politique endémique concerne d’abord les acteurs haïtiens qui ne cessent de s’entre-déchirer depuis des années, elle signe également l’échec de la communauté internationale représentée par les représentants spéciaux de l’ONU, l’OEA et le Core Group ( les ambassades des Etats-Unis, du Canada, de la France, de l’Espagne, du Brésil et de l’Union Européenne).
L’ONU et l’OEA sont-ils vraiment en faveur d’une démocratie en Haïti ?
Notamment, alors qu’ils (l’OEA, et ONU) disent supporter la démocratie dans le monde, en Haïti ils encouragent des gouvernements ayant une velléité dictatoriale avec des lois et décrets qu’ils ont eux même qualifiés d’autoritaires et anti-démocratiques. Faisons une parallèle avec la situation récente au Venezuela, où l’international à travers ses organisations ont supportés un président auto proclamé Juan Guado, au détriment d’un président élu démocratiquement au Venezuela, Nicolas Maduro. Les Etats-Unis en ce sens ont joués le tout pour arriver à renverser Maduro, car leurs intérêts étaient menacés. Alors qu’en Haïti, ils nous parle de démocratie et du respect d’un mandat constitutionnel.
Considérant la précarité de l’institution policière et judiciaire, qui s’aggrave encore plus aujourd’hui cela nous porte à croire que l’international a échoué dans leurs mission en Haïti, où du moins ont-ils la velléité de rester à pérenniser les crises haïtiennes pour continuer à imposer des missions bidons en leur faveur. Aujourd’hui, Haïti fait face à de grave difficultés, les autorités n’ont pas la volonté ou ne peuvent pas garantir la sécurité des citoyens. Des gangs se sont fédérés sous l’égide du gouvernement par la Commission Nationale de Désarmement de Démantèlement, et de Réinsertion (CNDDR). Des groupes armés imposent leurs lois, sous les yeux de la Police Nationale d’Haiti (PNH), impuissante. Cependant sous demande du gouvernement, l’OEA répond favorablement à une mission d’observation électorale, dans un pays ou il est techniquement impossible d’avoir des élections libres honnêtes et crédibles comme le veut la constitution haïtienne.
En effet, l’OEA n’a jamais été en faveur d’une stabilité réelle dans le pays, ces organisations dites internationales n’ont pas leurs intérêts dans le respect des droits, de la démocratie, et la paix en Haïti, puisque c’est dans le désordre qu’elles arrivent à pérenniser leurs emprises sur Haïti. Encore une fois Haiti doit renaître de ses cendres pour répéter l’histoire dont il est reproché par certains pays du monde.
Wallace Elie
Communicateur Social /Journaliste.