Depuis le séisme du 14 août dernier, la peur est grandissante chez les haïtiens (nes) résidant sur le territoire. Outre l’insécurité dans certaines zones du pays dont martissant et torcel, désormais la plus grande peur de tous est celle des répliques répétitives ou un autre tremblement de terre de magnitude plus élevé que celles que nous avons connues auparavant.
Malgré la faible intensité ressentie dans la région métropolitaine par rapport au Grand Sud, le 14 août dernier rappelle à tous le sombre souvenir du 12 janvier 2010.
Pendant que les gens s’affolaient pour gagner les rues à Port-au-Prince et dans le Nord du pays, le monde s’écroulait pour ceux du Grand Sud, entre panique et désespoir, tout semblait indiquer “la fin”.
Une semaine après cette catastrophe qui a causé tant de dégâts en terme d’infrastructures qu’en perte de vies humaines, le nombre exact des victimes n’est toujours pas définitif car à en croire les témoignages des habitants l’odeur nauséabonde des cadavres sous les décombres empeste.
Diaspora, médecins, infirmiers (es), journalistes, pasteurs, entreprises privées, fonctionnaires de l’Administration publique, Fondations, ils sont nombreux à se mettre ensemble pour secourir à leurs compatriotes en ces temps sombres et difficiles.
Tandis que le directeur de la DPC (Direction de la protection civile) se vante de la bonne gestion et distribution de l’aide en faveur des victimes du séisme du 14 août dernier, la faiblesse et l’incapacité de l’État à prévenir et à gérer les cas de catastrophes naturelles sont palpables voire révoltantes.
Une catastrophe de plus et des cadavres de trop pour la population haïtienne.
Djennifer Laurenza Césaire