L’avenir d’Haïti est très incertain. C’est comme si nous vivions dans un État en faillite. Je n’ai pas l’impression que nous avons les dirigeants en position d’autorité pour rétablir l’ordre.
C’est une situation de terreur totale. J’ai l’impression d’être dans un pays qui se meurt.
Quoi qu’il arrive, je me battrai pour survivre, quoi qu’il arrive. Mais pour survivre, il faut rester en vie, et je crains que l’insécurité ne se rapproche de plus en plus de moi.
Beaucoup de mes connaissances ont été victimes de violences et d’enlèvements, directement ou indirectement. Je crains que ma femme et mes enfants ne soient la cible de criminels.
Compte tenu de la situation actuelle, de nombreuses personnes ont quitté le pays, et beaucoup d’autres envisagent de le faire. Même l’élite intellectuelle, ceux qui ont une qualité de vie décente, émigrent.
Je veux rester dans un Haïti dont les institutions travaillent pour ses citoyens, sans aucune discrimination, où les inégalités sont réduites et où tous les citoyens ont accès aux services de base.
Je ne pense pas qu’Haïti soit nécessairement condamnée. Nous pouvons nous sortir de ce pétrin, à condition qu’il y ait un réveil collectif, et qu’une masse critique décide de nous remettre sur les rails. Mais cela demandera beaucoup de sacrifices, et une volonté d’agir dans l’intérêt collectif.
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