Après le Juge Mathieu Chanlatte, maintenant c’est le Juge instructeur Gary Orélien qui se retire dans le cadre du dossier de l’assassinat du feu président Jovenel Moïse en présentant son ordonnance de déssaisissement.
Selon l’ordonnance, le Juge Gary Orélien a fait savoir que le déport de tout magistrat chargé d’instruire un dossier est volontaire et, il continue pour faire savoir qu’il se déssaisi du dossier pour convenance personnelle.
Toutefois, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) avait accusé le Juge Gary Orélien comme étant un corrompu d’où le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire ordonne à ce qu’une enquête soit faite par l’inspection judiciaire sur les accusations faites par le réseau dirigé par Pierre Esperance.
Le dossier de l’assassinat de Jovenel Moïse veut nous emmener dans le pourquoi du comment dans le système judiciaire haïtien, réputé corrompu comme lui seul. Selon le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), le juge instructeur du dossier de l’assassinat du président aurait reçu des pots-de-vin. Le RNDDH l’a accusé d’avoir empoché des sommes faramineuses à travers des manœuvres malsaines. Et le Réseau cite certains actes posés par M. Orélien au cours de ces 3 mois comme juge instructeur.
Le RNDDH a révélé, dans une correspondance adressée au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), que le juge instructeur Garry Orélien a reçu de fortes sommes d’argent pour pouvoir annuler des mandats et des interdictions de départ et libérer des personnes arrêtées dans le dossier du meurtre du Chef de l’État. « Dès sa désignation comme juge instructeur, Garry Orélien a exigé 50 000 dollars américains à chaque personne contre qui un mandat ou une interdiction de départ a été émis, dans l’objectif d’annuler ces mandats d’amener décernés par le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince sous la recommadation de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) ».
Deux millions de gourdes ont été versées au magistrat Orélien par une personne qui a été en contact avec un indexé dans cette exécution et qui est d’une santé fragile. Un ancien Directeur Général de Police nationale a donné la même somme à M. Orélien pour son audition le 16 décembre dernier, lors de laquelle, par peur d’être retenu, il s’était fait accompagner de plus d’une cinquantaine de policiers et 7 véhicules, toujours selon le RNDDH qui cite des témoins et des victimes