Depuis l’arrivée de Jovenel Moïse au pouvoir, nombreux sont ceux qui ont contesté son élection. Reprocher d’avoir été élu par des votants fantômes mais aussi d’avoir été facilité par le Conseil Électoral Provisoire (CEP). Devenu président de la République d’Haïti, Jovenel Moïse semble faire de ses opposants des cibles, qu’il faut à tout prix abattre ou réduire à la plus simple expression.
Dimitri Vorbe, l’un des opposants farouches au pouvoir en place, en novembre 2019 a été victime de ce qu’on pouvait appeler d’intimidation et de persécution politique. Des autorités policières et judiciaires, accompagnées des représentants de l’Électricité d’Haïti ont pris possession pleine et entière des sites et des centrales électriques Varreux, qui étaient en possession de la société privée de production d’énergie électrique en Haïti, SOGENER.
En effet, après la saisie des biens et matériels de la SOGENER de Dimitri Vorbe, le président Jovenel Moïse entame une chasse aux sorcières contre les représentants de cette société. Dimitri Vorbe s’est exilé de son pays sous pression du pouvoir en place, avec des conséquences, plusieurs personnes employées de la SOGENER sont maintenant au chômage. Aujourd’hui ou Haïti invite des entrepreneurs étrangers à venir investir dans le pays, il fait peur à ses fils.
Ayant une velléité dictatoriale Jovenel Moïse, arrive même à faire fuir même ceux qui l’ont poussé pour atteindre le plus haut niveau de l’État. Reginald Boulos, l’un des principaux entrepreneurs qui ont investi aux campagnes électorales de Jovenel Moïse, se trouve aujourd’hui victime de la persécution politique entamée par Jovenel Moise. Devenu opposants farouche au pouvoir, l’Universal Motors de Réginald Boulos a été incendié et pillé par le gang fédérés et supporter par Jovene Moïse, dénonce L’Entrepreneur.
« Cette attaque contre l’Universal Motors comme étant la suite logique et tragique des menaces permanentes proférées par le président de facto Jovenel Moïse à l’encontre des membres de l’opposition notamment contre le président du MTVAYITI. Après ce acte exécuté par les gangs armés G9, ce régime dictatorial, illégal et illégitime ne pouvant répondre aux multiples revendications de la société comme la cherté de la vie, le chômage l’insécurité entre autres… » écrit le MTVAYITI
Reprochant le pouvoir en place de sa mauvaise gestion, Reginald Boulos, ne semble pas courber à la persécution et intimidation du pouvoir, et veut aller jusqu’au bout, en renouvelant quelques heures après l’attaque contre son entreprise Universal Motors, son engagement à continuer la lutte pour changer Haïti. « A mes pairs, chefs de partis ou mouvements politiques et leaders de la société civile, MERCI pour votre solidarité. À tous les militants (es), je renouvelle mon engagement à continuer la lutte pour changer le cours de l’histoire de notre pays. Randevou sou beton an 28-29 mas. » a t-il tweeté.
Wallace Elie
Communicateur Social /journaliste.