Le phénomène qui perdure depuis des décennies dans le pays est une véritable plaie qui ne cicatrise pas. Au contraire. Il est même en forte augmentation cette année, sur le gouvernement de Jovenel Moise .
Nous vivons dans un monde où les relations humaines deviennent de plus en plus fragiles. Les mauvais sentiments envahissent davantage le cœur des hommes. Tout se fait par et pour le profit. Les femmes des pays pauvres en particulier sont assez souvent victimes harcèlement sexuel, d’agressions sexuelles, de tortures corporelles, de viol et d’enlèvement.
Cependant, leur silence semble donner davantage d’engouement aux bandits qui errent dans la ville de Port-au-Prince. Les femmes de tout âge en Haïti doivent faire face à ces actes de terreur entraînant après des séquelles graves. En effet, ces attaques, en totale violation des droits de la Femme, ne cessent de s’amplifier en prenant d’autres tournures. Or, beaucoup de cas perpétrés sont restés sans suite dans l’ordre judiciaire haïtien. Par ailleurs, la police haïtienne ne cesse de faire de son mieux pour pallier ce problème. En voici un cas où ils ont fait un travail extraordinaire qui n’est pas leur premier coup d’essai.
Le Collectif des avocats pour la défense des droits de l’homme (Caddho), le Collectif des organisations politiques et syndicales (Cops) et le cabinet de Me. Marc Antoine Maisonneuve exigent des autorités l’adoption de mesures appropriées, pour mieux sécuriser la population.
Le porte-parole du Caddho, Me. Arnel Rémy, appelle Rameau Normil, directeur général de la Police nationale d’Haiti (Pnh), et les autres hauts responsables de la police à se montrer à la hauteur de leurs responsabilités, lors d’une conférence de presse, le jeudi 16 janvier 2020, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Personne n’est exempte face à au phénomène d’insécurité, poursuit-il.
De la fin du mois de décembre 2019 à date (16 janvier 2020), plusieurs cas d’enlèvements ont été recensés dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, particulièrement dans le quartier de Turgeau.
Ces organismes dénoncent la recrudescence de l’insécurité en Haïti, dont les cas de kidnapping, dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans des villes de province durant les dernières semaines.
Me Marc Antoine Maisonneuve annonce la relance de la mobilisation, dans les prochains jours, pour continuer d’exiger la démission de l’équipe politique au pouvoir, de plus en plus décriée pour son incapacité à gérer le pays.
La psychose généralisée tient au fait que la population n’a pas confiance dans la police. Les données statistiques officielles doivent être multipliées par quatre ou cinq. Ce délit figure parmi les moins recensés en Haiti par la police et le gouvernement .