Qu’on se le dise clairement : le Premier ministre Ariel Henry a affiché sa bonne foi en vue de trouver un dénouement à la crise politique qui paralyse le pays depuis plus de trois (3) ans. Le chef du gouvernement est en quête d’un large consensus pour y arriver. Il rencontre, tous les protagonistes en vue de discuter avec eux des différents enjeux. Il se montre à l’écoute.
Le Premier ministre Ariel Henry croit que, dans le contexte politique actuel, il est urgent de trouver un consensus politique pour avancer avec les grands chantiers (qui ne peuvent plus attendre) de 2022. Sa volonté clairement affichée de poursuivre les discussions avec les porteurs de l’Accord de Montana en est la preuve.
Certes, les représentants de l’Accord de Montana ont laissé la table du dialogue et posent des conditions chimériques pour y revenir, Ariel Henry est droit dans ses bottes: il est pour la poursuite des discussions. Il faut croire en la bonne foi du Premier ministre qui est très déterminé à trouver avec toutes les forces vives de la nation une issue à l’impasse politique renforcée ces dernières années.
Pour l’histoire et la vérité, le Premier ministre Ariel Henry doit poursuivre dans cette voie, celle d’une recherche concertée d’un large consensus. Rien ne doit l’y détourner, en référence au rapport du secrétaire général de l’ONU qui recommande des élections en Haïti en 2022.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gueterres, a, en effet, «salué l’engagement continu du Premier ministre Ariel Henry à favoriser le dialogue afin d’élargir davantage le consensus et la vision commune.»
Pendant que certains secteurs refusent de privilégier les intérêts supérieurs de la nation en exhibant eur soif du pouvoir qui les rend fous et aveugles, entre-temps, le peuple souffre de nombreuses carences et l’insécurité paralyse le fonctionnement d’un certain nombre d’activités.
Le Premier ministre Henry ne pourra pas attendre vitam eternam des compatriotes auxquels il tend incessamment la main, mais qui, malheureusement, restent insensibles aux souffrances et aux misères d’une population qui ne rêve que d’un mieux-être.
La nation ne peut continuer nullement à se courber aux caprices d’un groupuscule qui ne se soucie nullement de l’avenir d’Haiti. Perfas et nefas, il faut mettre le cap vers certaines réformes et les grandes consultations populaires pour un retour à l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais.
Jean Jules Devert
Miami (Florida)