La 1ère responsabilité d’un leader est de définir la réalité. La dernière est de dire merci. Entre les deux, le leader sert. —Max DePree
Haïti rencontre des problèmes tant au niveau de l’offre que de la demande en matière d’éducation. En ce qui concerne l’offre, il n’y a pas suffisamment de places pour inscrire les enfants dans les écoles. Pour ce qui est de la demande, le coût moyen des frais de scolarité, qui s’élève à 80 dollars par enfant et par an, hormis les coûts des livres, des uniformes et du transport, rend l’éducation de base inaccessible pour de nombreux enfants.
Le système scolaire haïtien est dominé par le secteur non-public, l’enseignement étant dans ce cas dispensé par des organismes religieux, non gouvernementaux ou à but lucratif. Plus de 80 % des écoles primaires ne sont pas publiques et accueillent plus de 80 % de l’ensemble des élèves.
Le gouvernement a fait de l’accès à une éducation de qualité l’une de ses priorités. En août 2014, le gouvernement a annoncé 12 mesures destinées à stabiliser et améliorer la gouvernance et la qualité du système éducatif.
L’actuel plan sectoriel couvre la période 2013-2016 et vise à promouvoir le développement de l’éducation de la petite enfance et de l’enseignement préscolaire, ainsi que l’alphabétisation des enfants et des adultes. Il a également pour objectif d’améliorer :
l’accès et la qualité dans l’enseignement primaire
l’accès et l’achèvement du premier cycle de l’enseignement secondaire
l’accès et la rétention dans l’enseignement secondaire général
l’accès et la gouvernance dans l’enseignement supérieur et la formation professionnelle et technique
l’éducation spécialisée
les systèmes d’information et les capacités de pilotage du ministère de l’Éducation
la gestion des ressources humaines et l’amélioration des conditions de travail pour les professionnels du secteur de l’éducation.
Une base de données des enseignants est en cours de préparation. Elle fournira des données fondamentales sur les 200 000 enseignants que compte le pays. Ceux qui seront inscrits dans le système recevront une autorisation d’enseigner et disposeront de deux ans pour prouver qu’ils disposent des qualifications de base.
De même, la collecte des données relatives aux 20 000 écoles du pays est en cours : des cartes d’identité scolaires seront délivrées et chaque école concernée disposera alors de deux ans pour satisfaire à certaines normes de qualité. Si une école n’y parvient pas, elle ne sera plus autorisée à fonctionner ou à recevoir une aide de l’État. Ces deux mesures constituent les priorités actuelles du ministère.
Selon les données nationales, en 2014-2015, les dépenses dans le secteur de l’éducation représentaient 19,8 % du total des dépenses du gouvernement d’Haïti, soit 9 % du produit intérieur brut.
Haïti a transmis à l’Institut de statistique de l’UNESCO les données sur les taux de scolarisation pour l’année 2011-2012. Le ministère de l’Éducation renforce son système d’information grâce à l’appui technique et financier des partenaires (notamment la BID, l’UNESCO et l’AECID) dans le but d’effectuer une mise à jour annuelle des indicateurs de l’éducation à compter de juillet 2011.
Un vrai leader a pour mission d’allier le bien-être et la performance des collaborateurs au quotidien. Il sait faire appel à ses intelligences multiples notamment l’intelligence émotionnelle, l’intelligence situationnelle, etc., pour devenir un façonneur de valeurs. D’après Goleman, Boyatzis et McKee, un leader inspire, suscite passion, enthousiasme, motivation et engagement autour de lui. Il possède une attitude charismatique qui donne envie à tout le monde de l’écouter et de le suivre.
Être un leader, un dirigeant implique un partage de valeurs pour guider légitimement une équipe. Lorsqu’un leader diffuse une image positive de son organisation à ses collaborateurs, ces derniers sont inspirés pour devenir eux-mêmes ambassadeurs. Qui dit implication dit aussi meilleure productivité. Il doit pouvoir transmettre son enthousiasme tout en valorisant son équipe. Pour cela, un vrai leader peut déléguer des missions aux membres de son équipe et les guider pour les réaliser. Il doit aussi favoriser l’apprentissage, il doit pouvoir fournir des formations aux membres de l’équipe qui en ont le plus besoin afin de monter en compétences.
Il se déplace. Consulte. Révise. Mais pose surtout des actions à impacts durables sur un système éducatif trop longtemps caractérisé par l’échec. Voici comment l’on décrit sur les réseaux sociaux, le nouveau patron du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, celui que certains citoyens commençaient déjà à surnommer : le Ministre de la qualité. Et c’est pour assurer le virage stratégique de la machine vers la qualité que le Ministre Nesmy Manigat a reçu, ce jeudi 16 novembre 2021, un groupe de 11 praticiens-chercheurs à l’hôtel Royal Oasis, à Pétionville. (RJ-J)
Les échanges ont lieu entre le ministre et ses invités (dont certains participaient en ligne) dans une atmosphère conviviale et très sérieuse pendant près de 60 mn. Le VIP s’est montré satisfait de constater une distribution géographique assez représentative de ces professionnels de l’éducation à travers le pays. La recherche-action dans une perspective développementale constitue en effet l’un des principaux intérêts communs entre le ministre et ces interlocuteurs. À l’évidence, un partenariat fructueux se dessine pour un observatoire national de l’éducation, projet mûrement réfléchi par ce groupe de praticiens – chercheurs depuis 2018.
L’approche éducationnelle école-famille, l’éducation inclusive, pédagogie et sciences sociales, la motivation en lecture soutenue par les communautés de lecteurs et de lectrices, équité de genre, curriculum et manuels scolaires, résistance linguistique et économie de l’attention, communautés de pratique et professionnalisation, équité de genre en contexte scolaire, éthique et bonne gouvernance en milieu éducatif, application de l’APC, le problème organisationnel et de performance des UPR…, autant de thématiques qui préoccupent ces diplômés (de l’UQAC et de l’UEH en décembre 2018 dans le cadre d’un programme particulier de maîtrise en sciences de l’éducation que M. Nesmy Manigat, Ministre de l’éducation à l’époque, avait soutenu avec énergie et conviction.)
“C’est déjà un acte de grande importance, la reconnaissance de notre valeur pour l’avenir du système éducatif haïtien par le nouveau ministre”, a confirmé Maître Bilton Bossé, l’un des invités en question. Il estime que M. Nesmy Manigat fait preuve de bonne foi et de courage en persistant dans son objectif de virage vers la qualité en matière d’éducation en Haïti.
Interrogé sur la situation d’instabilité politique et d’insécurité dans lequel il intervient avec autant de dynamisme et souci de durabilité, le ministre répond : “C’est dans un système qui ne fonctionne pas qu’on trouve l’opportunité de prendre place humblement dans l’histoire et non l’inverse. Le citoyen conscient ne peut pas attendre que les choses aillent bien pour commencer à servir son pays.” Pour avoir eu le privilège de travailler dans des contextes beaucoup plus difficiles que celui d’Haïti, M. Nesmy Manigat est confiant et parvient à gagner la confiance de ses invités plus que jamais motivés à servir leur pays.
Maître Francky-Love CASSAMAJOR, la turbine principale du projet d’observatoire et le pont entre la cohorte et le ministre avait mené une bonne partie des échanges tout en soulignant la pertinence de cette rencontre pour l’application des fameuses douze mesures.
Maître Jacob JEAN-JACQUES, avait saisi cette opportunité pour attirer l’attention du ministre sur son colossal chantier de lecture et d’écriture littéraire à Petit-Goâve depuis 13 ans, tout en invitant le VIP à participer à la 8e édition de LIVAKTE CAMPING, au Jardin du livre à Sanite (1ere section de Petit-Goâve). “Cette grande foire du livre et de la médecine naturelle vise la démocratisation de la culture tout en faisant la promotion pour la lecture plaisir et une approche écologique de la santé”, avait précisé le passionné de la recherche développementale en éducation.
Espérons que les différents acteurs nationaux et internationaux prendront note et concerterons avec le ministre Nesmy Manigat sans différer pour relever ensemble les défis du système éducatif haïtien.
L’objectif d’un bon leader est de faire évoluer son équipe, de la faire monter en compétences, de libérer les talents. Il s’agit aussi de transmettre les connaissances, les idées entre les membres de l’équipe. Il doit aussi encourager des moments d’échanges réguliers (tels que des brainstormings) avec son équipe pour assurer une cohésion.
Un bon leader encourage ses collaborateurs à prendre des initiatives et à être plus autonomes en leur déléguant des responsabilités. Il doit être en mesure de reconnaître les forces et les faiblesses des membres de son équipe et leur fournir les moyens nécessaires pour qu’ils deviennent plus responsables. Lorsqu’un collaborateur s’implique dans un projet, il devient plus responsable et plus productif. Le leader reconnaît ses efforts, le félicite et le met en avant pour stimuler l’adhésion et booster la performance. Ce sont les petites victoires qui permettent à une équipe d’avancer au quotidien.
Le respect est une valeur que cultive un bon leader. Celui-ci traite les autres comme il voudrait qu’ils le traitent, en s’adaptant à leur caractère et leurs préférences. Il intègre le respect comme une des valeurs de l’entreprise et ses actions doivent parler d’elles-mêmes. En incarnant les valeurs de l’organisation, le leader sera plus légitime auprès de son équipe, qui sera alors prête à le suivre.
L’humeur est contagieuse, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Lorsqu’un leader arbore une bonne qualité de vie, il peut surmonter n’importe quel obstacle de façon positive. Lorsqu’un leader a confiance en lui et reste humble, il transmet cette bonne énergie à son équipe. Il doit aussi connaître ses forces, ses faiblesses et les utiliser à bon escient. Il est donc important pour un leader de s’accorder des moments de détente afin d’être encore plus motivé à travailler.
La confiance est la clé d’une organisation performante. Lorsqu’un leader a confiance en lui et en ses collaborateurs, des décisions plus justes et réfléchies sont prises. De plus, une équipe capable de s’appuyer sur chaque membre sera plus efficace et performante. Pour cela, un vrai leader doit déléguer des tâches à ses collaborateurs tout en prenant en compte les avis, expertises et aspirations en réunion afin de tirer le meilleur parti de tout un chacun dans l’équipe. C’est ainsi que toute l’équipe s’épanouit et grandit en performance.
Avoir des convictions, c’est laisser le champ libre à l’innovation. Lorsque des projets sont prévus, c’est toute une équipe qui se réunit pour partager des idées et même des initiatives. C’est le leader qui fera le tri des idées et qui s’appuiera sur cette intelligence collective pour avancer et faire avancer ses collaborateurs.
Un bon leader est constamment animé par la passion et la motivation. Il est plus facile d’être un bon leader lorsque vous aimez ce que vous faites. Quand travail rime avec passion, tout leader arrive à expliquer sa vision des choses à ses collaborateurs qui seront d’autant plus motivés à atteindre les objectifs de l’entreprise.
Un bon leader doit s’exprimer avec transparence et sincérité dans toutes les situations. Si ce dernier fait preuve d’ouverture et de transparence, les membres de son équipe se sentiront eux aussi plus libres de s’exprimer franchement. Le leadership passe par une communication de qualité, primordiale pour encourager les membres d’une équipe à remplir leurs objectifs. S’enracine alors un sentiment d’appartenance à une équipe.
Bravo Nesmy Manigat !