En poste à la tête d’un gouvernement ébranlé par une série de catastrophes, naturelles et politiques, le nouveau premier ministre haïtien, Ariel Henry, veut lutter contre la violence armée et venir en aide à la population.
Dans la Perle des Antilles, les ondes de choc provoquées par le récent tremblement de terre, qui a fait plus de 2200 morts, surtout dans le sud du pays, sont venues s’ajouter à celles découlant de l’assassinat du président Jovenel Moïse, un mois plus tôt.
Depuis, le premier ministre Henry a pris les commandes du pays, mais la crise politique qui l’a secoué n’est toujours pas réglée. Le portrait de l’ancien président assassiné orne d’ailleurs toujours les bureaux gouvernementaux.
Neurochirurgien de formation, M. Henry mise sur la transparence et l’unité du pays. Sa priorité : nommer un conseil électoral qui va inspirer la confiance du public et qui décidera de la prochaine date des élections.
Notre envoyée spéciale Azeb Wolde-Giorghis s’est entretenue avec lui à Port-au-Prince, la capitale.
En poste à la tête d’un gouvernement ébranlé par une série de catastrophes, naturelles et politiques, le nouveau premier ministre haïtien, Ariel Henry, veut lutter contre la violence armée et venir en aide à la population.
Dans la Perle des Antilles, les ondes de choc provoquées par le récent tremblement de terre, qui a fait plus de 2200 morts, surtout dans le sud du pays, sont venues s’ajouter à celles découlant de l’assassinat du président Jovenel Moïse, un mois plus tôt.
Depuis, le premier ministre Henry a pris les commandes du pays, mais la crise politique qui l’a secoué n’est toujours pas réglée. Le portrait de l’ancien président assassiné orne d’ailleurs toujours les bureaux gouvernementaux.
Neurochirurgien de formation, M. Henry mise sur la transparence et l’unité du pays. Sa priorité : nommer un conseil électoral qui va inspirer la confiance du public et qui décidera de la prochaine date des élections.
Notre envoyée spéciale Azeb Wolde-Giorghis s’est entretenue avec lui à Port-au-Prince, la capitale.
Il faut peut-être même avoir de l’aide. Nous avons fait une demande d’entraide judiciaire pour que cela aille un petit peu plus vite, de façon plus rationnelle.
Que comptez-vous faire pour combattre l’insécurité?
R. L’insécurité est devenue insupportable. Moi, j’ai connu ce pays avec une beaucoup plus grande liberté de mouvement.
Ça a été une année très difficile. L’insécurité alimentaire a beaucoup augmenté, l’insécurité politique encore plus.
Il faut peut-être même avoir de l’aide. Nous avons fait une demande d’entraide judiciaire pour que cela aille un petit peu plus vite, de façon plus rationnelle.
Que comptez-vous faire pour combattre l’insécurité?
R. L’insécurité est devenue insupportable. Moi, j’ai connu ce pays avec une beaucoup plus grande liberté de mouvement.
Ça a été une année très difficile. L’insécurité alimentaire a beaucoup augmenté, l’insécurité politique encore plus.
Il faut peut-être même avoir de l’aide. Nous avons fait une demande d’entraide judiciaire pour que cela aille un petit peu plus vite, de façon plus rationnelle.
Que comptez-vous faire pour combattre l’insécurité?
R. L’insécurité est devenue insupportable. Moi, j’ai connu ce pays avec une beaucoup plus grande liberté de mouvement.
Ça a été une année très difficile. L’insécurité alimentaire a beaucoup augmenté, l’insécurité politique encore plus.
J’ai pris l’engagement que tous les gens qui font partie de [mon] gouvernement ne se mêleront pas de la campagne électorale. C’est la seule manière de créer la confiance et d’avoir des élections libres, vraiment libres.
Comment rétablir la confiance envers le gouvernement?
R. D’abord en adoptant une autre façon de procéder, de la transparence.
Nous ne faisons pas d’annonces, nous disons ce que nous faisons et nous demandons aux gens de vérifier.
Message aux Haïtiens et à la communauté internationale
R. Pour les Haïtiens mon message est : l’union fait la force. Il nous faut nous unir. Oublions le passé, oublions nos querelles, mettons-nous ensemble pour changer le pays.
Et à la communauté internationale, je dis : nous prenons le chemin du développement, croyez-le, nous avons la détermination. Nous vous demandons la solidarité, un peu de patience et un accompagnement réfléchi.
Source:Radio-Canada