La préservation de la dynamique populaire et la confiance en la volonté du peuple pour entamer le changement sont le seul garant du déclenchement du processus de transition démocratique pour l’Haiti nouvelle». «La classe politique et l’opposition ont rencontré toutes les difficultés du monde pour trouver leur place et se positionner en tant que représentant des Haïtiens, bien qu’ils n’aient eu de cesse de déclarer leur soutien total au processus de changement et des réformes, et d’insister sur la légitimité des revendications du peuple.
Le politologue inconnu estime qu’en se focalisant sur l’ampleur des enjeux et des défis à venir, «il serait impératif d’ouvrir un débat de société large et inclusif, pour un nouveau pacte social, et la reconstruction d’un consensus national autour des principes et constantes de la démocratie participative, pour en finir avec le système de gouvernance devenu obsolète».
On ne règle pas une crise politique aussi complexe avec des élections législatives qui vont reproduire le même système. Il a soutenu que le processus actuel sera un effet domino.
le processus actuel sera un effet domino d’échecs avec des processus interconnectés, dès lors qu’il y a eu échec de la présidentielle, du dialogue et de la révision de la Constitution, les élections législatives et locales seront forcément un échec.
le “processus actuel se poursuivra de la même manière et engendrera les mêmes échecs”.
“Absorber la colère populaire avec un changement de gouvernement est une continuation des politiques de bouc émissaire car l’échec du gouvernement est un échec du système
Il ajoute que «la démocratie exige un minimum de partage politique au sein des institutions stables et solides, et une société civile qui joue pleinement son rôle comme instance intermédiaire, ne se contentant pas de servir de façades aux activités peu significatives».Le faible taux de participation en Haiti , illustre l’échec de la société civile qui s’est investie, lors de la campagne électorale, pour convaincre les Haitiens de l’importance ».
Le politologue estime que «de grands défis politiques, économiques et sociaux, que doit relever en urgence le pays, exigent une nouvelle approche, pour que la classe politique soit en mesure de répondre aux aspirations légitimes des Haïtiens qui expriment clairement leur désir de changement depuis le 7 février 1986.
Henry Beaucejour