il à une corruption à grande échelle en Haiti au moyen de la tromperie sur la qualité des marchandises importées, de la sur-facturation et de l’accaparement des marchés publics.
L’accaparement par quelques hommes d’affaires, des politiciens, conseillers du gouvernement bien connus des marchés publics, a, par ailleurs, considérablement grossi les fortunes de ces voleurs qui gravitent à la périphérie des principaux tenants du pouvoir politique. Dopée par le boom des importations et les marchés publics, la corruption est ainsi devenue, au fil des ans, un des moyens privilégiés d’accession à la richesse et au pouvoir.
Ardouin Zéphyrin et Laurent Lamothe font équipe contre Michel Martelly. Martelly prend sa revanche. Son équipe politique glisse les documents de surfacturation de 4,5 millions de dollars USD des blindés de la PNH sur les réseaux sociaux.
Dans l’émission “Ti Bat Bouch” de RSF sur Internet, Jean-Pierre Bailly apporte un luxe de détails sur les fameux blindés de la PNH. Selon les documents fuités sur les réseaux sociaux, Ardouin Zephyrin a surfacturé l’état haïtien de plusieurs millions de dollars USD.
Chaque blindé coûte l’état haïtien 300,000 dollars USD alors que le vrai prix du blindé, c’est 144 000 dollars USD. Le coût total s’élève à 4,5 millions de dollars USD. Il y a un cas flagrant de surfacturation. Jovenel Moïse doit révoquer Ardouin Zephyrin, celui qui a fait la commande des blindés de la PNH.
C’est l’équipe de Michel Martelly qui a fuité les documents sur les réseaux sociaux pour se venger de ses déboires au Cap-Haïtien dont Ardouin Zéphyrin et Laurent Lamothe ont leurs mains trempées dans une tentative d’assassinat de Sweet Micky.
Faute de volonté de lutter contre ce fléau tentaculaire, la corruption a pris progressivement racine à divers niveaux de la société Haitienne, au point qu’aujourd’hui l’enrichissement et l’ascension sociale tendent à s’opérer, de plus en plus, à la faveur de cette logique immorale qui affecte tout le monde des affaires. L’impunité érigée en règle, notamment quand elle concerne les oligarques et hommes politiques les plus puissants, a conforté ceux qui sont à des échelons subalternes, à l’idée de tenter, eux aussi, leur chance dans des affaires louches.
Face à l’ampleur de la corruption, qui a valu en Haiti de figurer aux premières places des pays les plus corrompus de la caraibe a, une législation anti-corruption est nécéssaire , et quelques coups de boutoir, rarement suivis d’actions en justice, ont été portés à des hommes d’affaires et à des fonctionnaires véreux, mais parce qu’on ne s’est pas attaqué au système politique, qui a rendu possibles ces malversations, les actions multiformes engagées ne sont jamais parvenues à réduire significativement ce fléau en Haiti, qui a continué à prendre de l’ampleur au gré de l’explosion des dépenses publiques et des importations.
L’objectif de la corruption consiste à accaparer dans l’illégalité un maximum de richesses qui iront dans des comptes domiciliés à l’étranger, ou blanchies sur place dans des opérations d’acquisition de biens immobiliers et objets de luxe, ou dans la création de fonds de commerce généralement confiés à leur progéniture. Les protections dont continueront à bénéficier ces corrompus, convertis à l’occasion en corrupteurs, leur permettront de continuer à brasser des capitaux sans jamais être inquiétés par les pouvoirs publics.
L’échec répété des opérations anti-corruption menées depuis plusieurs années contre ce phénomène impossible à éradiquer a fini par accréditer l’idée selon laquelle ce fléau, qui ne serait pas propre en Haiti, est une fatalité structurelle contre laquelle le combat est perdu d’avance. Le discours selon lequel il serait plus raisonnable de s’en accommoder en amnistiant les auteurs plutôt que de perdre son temps à les traquer, fait du reste progressivement son chemin dans l’opinion publique, dont une large frange serait même d’accord sur le principe de ne plus poursuivre ces délinquants à la seule condition qu’ils bancarisent leurs avoirs.
Les autorités politiques sont-elles aussi de plus en plus nombreuses à partager le principe de «passer l’éponge» sur des faits de corruption, notamment lorsqu’ils ont été commis par des personnes qui leur sont proches ou qu’elles cherchent à manipuler pour des objectifs politiques (financement de campagnes électorales, promotion de nouveaux acteurs politiques par exemples).
Les autorités politiques Haitiennes ayant de tout temps entretenu le flou entre ce qui est légal, interdit ou toléré, les hommes d’affaires, tout comme les citoyens ordinaires, sont tentés, chaque fois qu’une brèche leur est ouverte, de se faire de l’argent, avec l’espoir d’être tiré d’affaire moyennant subsides par un parrain tapi dans une administration publique ou au sommet du pouvoir et ils y arrivent généralement avec la tentation de rejouer le «gros lot».
C’est précisément ce flou juridique et institutionnel qui permettra à ces maffieux d’échapper aux coups de filet des services de sécurité qui ne réussiront, au bout du compte, qu’à mettre la main sur le «menu fretin». Le mal est aujourd’hui si profondément enraciné dans la société où se tissent des liens de solidarité entre corrompus et corrupteurs qu’il sera bien difficile de juguler le fléau de la corruption. Les Haitïens attendent évidemment beaucoup des suites qui seront réservées aux oligarques qui font actuellement l’objet d’enquêtes judiciaires.
Une suite judiciaire décevante consacrera la corruption comme phénomène naturel auquel les Haïtiens devront se familiariser et ça serait très grave pour le pays. A contrario, si la justice est implacable envers ceux qui sont confondus d’actes avérés de corruption, l’espoir d’un avenir prometteur pourrait renaître dans cette société déçue par le traitement clientéliste de la corruption, qui a longtemps prévalu en Haiti, mais qui s’est exacerbé de manière violente durant le règne des bandits légal rose .
Mak blende sa se TERRIER LT-79 e se konpayi TAG ( The Armored Group) yon konpayi ki espesyalize nan machin blende ki fè’l . Li monte sou yon chasi Toyota Land Cruiser 79 e li gen yon motè Toyota sou li tou. Li gen 8 plas 2 devan 6 dèyè e li gen yon blendaj B6 ki ka bloke katouch 7.62 Ki se katouch M14, M60 ak kalachnikòv e li ka bloke katouch 5.56 Ki se M4, M16, T65, Galil e latriye. Li Run Flat Inserts Standard sa vle di menm lè kawotchou li ta plat li mache kanmenm . Pri li varye ant 189.000 a 300.000 dola ameriken paske ou gen opsyon upgrade li sa vle di mete pi gwo blendaj sou li e latriye . Kesyon map poze se Ki kalite zam bandi nou yo posede ki pèse yo konsa ak tout fasilite sa yo.
La tromperie sur la marchandise est si vaste qu’elle pose aujourd’hui un grave problème matérialisé par les statistiques alarmantes . Pour ce qui est de la perte de capitaux due aux sur-facturations, on l’estime a plus de 70% du coût des produits et services importés.
Vanessa Chouloute
Journaliste