By using this site, you agree to the Privacy Policy and Terms of Use.
Accept
LE PATRIOTE-L'information est un droitLE PATRIOTE-L'information est un droit
  • Home
    • Home 2
    • Home 3Hot
    • Home 4
    • Home 5New
  • Politics
    Politics
    Politics is the art of looking for trouble, finding it everywhere, diagnosing it incorrectly and applying the wrong remedies.
    Show More
    Top News
    It’s Final: 12 Names on The 2025 Ballot for President, 9 for VP
    3 years ago
    Best beaches in the UK for the Perfect Sandy Getaway
    4 years ago
    8 Mistakes That Will RUIN Your Weekend Trips Plan
    4 years ago
    Latest News
    It’s Final: 12 Names on The 2025 Ballot for President, 9 for VP
    3 years ago
    National Day Rally 2023: Sacrifice, Effort Needed to Preserve Harmony
    3 years ago
    10 Places You Can’t Miss If It’s Your First Time in European
    4 years ago
    8 Mistakes That Will RUIN Your Weekend Trips Plan
    4 years ago
  • Technology
    TechnologyShow More
    Buying a Car Will Soon be Like Buying a Phone, Why Your Next Car Could be an EV
    6
    Hands-On With the iPhone 13, Pro, Max, and Mini
    4 years ago
    Explained: What are Smart Glasses and How Do It Work?
    4 years ago
    Apple VS Samsung– Can a Good Smartwatch Save Your Life?
    4 years ago
    Corsair HS80 RGB Wireless Gaming Headset Review
  • Posts
    • Post Layouts
      • Standard 1
      • Standard 2
      • Standard 3
      • Standard 4
      • Standard 5
      • Standard 6
      • Standard 7
      • No Featured
    • Gallery Layouts
      • Layout 1
      • Layout 2
      • layout 3
    • Video Layouts
      • Layout 1
      • Layout 2
      • Layout 3
      • Layout 4
    • Audio Layouts
      • Layout 1
      • Layout 2
      • Layout 3
    • Post Sidebar
      • Right Sidebar
      • Left Sidebar
    • Review
      • Stars
      • Scores
      • User Rating
    • Content Features
      • Highlight Shares
      • Inline Mailchimp
      • Print Post
      • Inline Related
      • Source/Via Tag
      • Reading Indicator
      • Content Size Resizer
    • Table of Contents
      • Full Width
      • Left Side
    • Sponsored Post
  • Pages
    • Search Page
    • 404 Page
Reading: Frankétienne et les quiproquos de la gloire
Share
Notification Show More
Aa
LE PATRIOTE-L'information est un droitLE PATRIOTE-L'information est un droit
Aa
  • Economics
  • Politics
  • Pursuits
  • Business
  • Science
  • Technology
  • Fashion
  • Home
    • Home 1
    • Home 2
    • Home 3
    • Home 4
    • Home 5
  • Demos
  • Categories
    • Technology
    • Business
    • Pursuits
    • Fashion
    • Economics
    • Politics
    • Science
    • Wellness
  • Bookmarks
  • More Foxiz
    • Sitemap
Have an existing account? Sign In
Follow US
  • Advertise
© 2022 Foxiz News Network. Ruby Design Company. All Rights Reserved.
ACTUALITÉSCULTUREFeatured

Frankétienne et les quiproquos de la gloire

Editeur
Last updated: 2021/03/17 at 1:05 PM
Editeur 4 years ago
Share
SHARE

J’écris ces lignes au lendemain d’une journée pas comme les autres, une journée d’un grand poisson d’avril, une journée tête chargée dirait-on, en relisant Frankétienne (occasion du 76e anniversaire de sa naissance). Honnêtement, j’avoue que le côté superficiel, tapageur et la mégalomanie de l’homme me laissent froid. « Moi, je suis un génial mégalomane, le plus grand écrivain de tous les temps ! » Qu’on l’exalte tout haut comme un prophète ou qu’on l’accable tout bas comme un fou – Toute cette mise en scène, qui prolonge de jour en jour et dilate par-delà du temps l’aspect le plus vain de son génie, n’arrive pas à m’arracher autre chose qu’un sourire très voisin du bâillement.

Il y a là l’immensité et la polyvalence de son génie, bien sûr, indépendamment du mensonge publicitaire et des propagandes qui se servent effrontément de lui. Dans l’une des entrevues que j’ai lue, le chef de file du spiralisme a eu toutes les misères du monde à concrétiser et à définir pour les uns et pour les autres, son mouvement. Il n’est pas facile d’explorer un pays qui s’étend sous tant de climats ou d’alternance. Des montagnes, des déserts et des forêts vierges découragent sans cesse le voyageur : on se contente d’établir quelques comptoirs aux points les plus abordables de la côte.

Tout cela se croise et s’entrecroise, se mêle ou s’entremêle dans un étrange tissu dont l’absence d’unité défie tout essai de définition. Tour à tour – si ce n’est simultanément ! – superficiel et profond, grotesque et sublime, attardé dans le passé et happé par l’avenir, irréaliste jusqu’au gros bons sens et rêveur jusqu’au délire, romantique jusqu’à l’épanchement fluvial et classique jusqu’à la sécheresse lapidaire, il épouse toutes les formes de l’expression de la pensée, et le critique ne trouve aucun lien qui puisse embrasser cette Gerbe-Frankétienne. « L’œuvre n’appartient à personne dit-il ; elle appartient à tout le monde. En somme, elle se présente comme un projet que tout un chacun exécutera, transformera, au cours des phases actives d’une lecture jamais la même. Le lecteur, investi autant que l’écrivain de la fonction créatrice, est désormais responsable du destin de l’écriture » peut-on lire dans Ultravocal pp. 11-12.

Mais en réalité : « ce grimoire que le génie de Frankétienne fructifie est souvent trop abstrait et trop obscur pour le commun des mortels, il nous repousse. […] Voici pourquoi notre cher Frankétienne traîne autant dans la fange. Par esprit de révolte franche face à toute utilisation de gant pour modeler la littérature, elle doit être dite avec des mains non lavées in contrario d’un James Noël (Je suis celui qui se lave les mains avant d’écrire) qu’il a lui-même introduit. » Ici Je reprends mot pour mot le paragraphe d’un texte critique du poète Fabian Charles, paru dans la revue Parole en Archipel, intitulé Entre Le sphinx en feu d’énigme et Le testament des solitudes.

Narrations. Descriptions. Monologues. Rumeurs de voix. Personnages ballottés entre la vie et la mort avec textes éparpillés. Mais la formule c’est de les accueillir en vrac avec leurs épis plus ou moins bienvenus, leurs fleurs et leurs ronces. C’est ce que veut la loi de la spirale. Et l’auteur n’a aucune considération pour ceux qui osent attaquer (par lucidité ou par méchanceté ?) à la gigantomachie des côtés illisibles de son esthétique du chaos : « Il y a des apprentis critiques, des machòkèt littéraires, des journalistes complaisants et des lecteurs débiles, irréductiblement hostiles à toute forme de modernité, ils ne savent pas que la création est une démarche fondamentale d’innovation perpétuelle et de renouvellement incessant, un défi exaltant contre les stéréotypes du déjà-là, du déjà-vu, du déjà-entendu, un pari fécond ouvrant les champs de réflexion à travers la mise en forme des questions humaines essentielles. Mouvance du savoir, des livres qui dérangent. Certains intellectuels prisonniers d’un classicisme étroit me reprochent de ne pas être transparent et accessible au premier degré, je sais comment ils ont toujours eu peur de lire mes œuvres qui les dérangent énormément, mouvance du savoir, des livres qui dérangent, énormément. »

En ayant tout dit, la spirale n’a pas manqué de se contredire d’user et d’abuser du droit qu’ont tous les grands esprits d’accueillir les aspects les plus contrastés du réel. N’en tenons pas rigueur : l’ampleur de ses oscillations, voire de ses contradictions, nous donne la mesure de son génie. Il n’est pas de surabondance sans gaspillage. La spirale créatrice d’images et de rythmes, et c’est toute une cathédrale étrange dans la graisse des ténèbres. Dans la spirale tout est énorme y compris l’éclat et le mauvais goût. Mais ceux qui, dans cet univers, ne veulent connaître que le pays plat révèlent par là qu’ils manquent de souffle pour explorer les sommets et les abîmes. Pour moi qui ne revendique que l’humble privilège d’avoir médité une œuvre (ici le temps fait quelque chose à l’affaire… et la critique demeurera une césarienne de la littérature.) Mais comme il s’agit d’un homme dont la gloire éclate à tant d’autres titres, de rares personnes s’avisent de le commenter.

La pensée-Frankétienne ressemble au jaillissement d’un geyser. Les insanités et les utopies y surabondent, c’est la part de fumée dont s’accompagne le bouillonnement d’eau brûlante qui barbote dans l’horrible chaudière de la sorcellerie. On erre longtemps dans les vapeurs, mais, pour peu qu’on s’approche du centre, on se sent touché par un feu qui sort des entrailles de l’abîme. Telle ou telle formule-Frankétienne rend un son d’éternité. Chez lui les mots s’inventent, se créer et ne se datent jamais parce qu’ils prennent leur source hors du temps. Ils touchent à cette limite suprême où le verbe humain se noue au silence des dieux. Allez comme moi, faites l’expérience de Lecture-Frankétienne. Lisez ! Une écriture en qui tout se fond, mais de qui tout se diffère.

Comme l’a si bien mentionné l’écrivain djiboutien Abdourahman A. Waberi dans une note pour L’oiseau schizophone, Ed. Jean-Michel Place : Enfin, la meilleure façon de faire sentir aux lecteurs toutes les qualités de roman peu ordinaire et surtout de sa langue chaotique, tour à tour lyrique, poétique, politique et scatologique, c’est de citer de longs extraits. Car il y a des pépites à toutes les pages. Des aphorismes à tout bout de champ. Des inventions à tire-larigot : « Elle dégoulottait de scandaleuses onomatopées, débobinait les interminables déblosailles quotidiennes, défilaunait toute la poésie de l’univers et les treize grands mystères de la vie dans une absolue totalité synchronique, passé présent futur confondus… » On ne comprend pas toujours les mots comme dans cette phrase, et je pourrais en citer des milliers : « Parlumier nuride chidillant la vadilure du québard, l’ilburie d’un asiboutou lordiné de quirame et d’alguibar » (p.218-219). Mais on peut se laisser emporter par le souffle. Car plaisir il y a, pour qui sait patienter, et pour les yeux et pour l’oreille. On l’aura compris, l’oeuvre de Frankétienne est un ovni littéraire.

« J’ai écrit une oeuvre épique pour cinq siècles et pic à venir/Et après ?/Il n’y aura plus de littérature. /Comment ?/Le livre n’aura été qu’une fleur éphémère de la pensée dans l’aventure humaine. »

À propos de L’Oiseau schizophone. Il faut d’abord savoir gré aux courageuses éditions Jean-Michel Placed’avoir osé publier intégralement cet immense pavé de 812 pages en fac-similé (avec les dessins originaux de l’auteur) dans un Paris éditorial plutôt frileux et accoutumé aux romans-kleenex de 120 pages dépourvus de substantifique moelle épinière : nous dit Abdourahman A. Waberi. On se demande même si lesdites éditions n’ont pas voulu se compliquer encore la tâche en commençant la publication de l’oeuvre de Frankétienne […] fin de citation.

Le prophète prophétise dans les deux sens. Fâcheux pour l’honneur de l’espèce humaine que sa vision noire de l’avenir se soit révélée plus exacte que sa vision rose. Il ne s’agit pas de verser dans une apologie intemporelle qui est l’immense part verbale contenue dans son œuvre, de coup de gong qui résonnent sur du vide et n’emplissent en nous les oreilles et nos têtes enroulées dans la spirale. Lui seul a condensé et condamné le côté vain et outrecuidant de son génie. Mais je me demande si l’écrivain a compris jusqu’à quel point que ses mots peuvent trahir son verbe ? Je répondrai en répétant ce qu’Unamuno disait de Cervantès : Depuis quand l’auteur d’une oeuvre est-il le mieux qualifié pour la comprendre ? Ne suffit-il pas qu’il l’ait faite ? On espère quelquefois quand l’enfant a été compris par un étranger beaucoup mieux que par ses parents.

Et ce qu’on retient de Jean-Pierre Basilic Dantor Franck Étienne d’Argent c’est précisément cette idée du verbe intérieur, ce verbe trop souvent lapidé mais vivant encore, sous l’entassement sonore des mots, qu’on en a jamais compris ni cerné le vrai sens et la profondeur. Mais on a toujours tendance comme bien d’autres à préférer le Chevalier des arts et des lettres, le nobélisable, l’artiste UNESCO pour la paix qui a su trouver sans chercher à tant d’esprits aussi distingués que stériles qui passent leur vie à chercher et ne trouvent rien.-

Thélyson Orélien

You Might Also Like

Haut Conseil de la Transition (HCT): Promesse et Échec du 21 décembre

Ariel Henry : Un pouvoir traumatisé, paralysé par un système judiciaire et un corps législatif qui se sont pratiquement effondrés.

Pour Haiti, Washington envisage les leçons du processus de 1994 en Somalie

Haiti : Comment faciliter le dialogue national haïtien avec les malins et les coquins au pouvoir?

Laurent Lamothe ” Écorcheur Sauvage ” des fonds PetroCaribe selon les autorités américaines

Editeur March 17, 2021 March 17, 2021
Share this Article
Facebook Twitter Email Print
Previous Article L’inspecteur général Carl Henry Boucher sacrifié par le médiocre DG Léon Charles et les criminels du palais national :”Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage.”
Next Article Le pouvoir du dictateur JOVENEL MOISE est le seul responsable de cet acte criminel l’incendie et pillage a Universal Motors .
Leave a comment

Leave a Reply Cancel reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

about us

We influence 20 million users and is the number one business and technology news network on the planet.

Find Us on Socials

© Foxiz News Network. Ruby Design Company. All Rights Reserved.

Join Us!

Subscribe to our newsletter and never miss our latest news, podcasts etc..

[mc4wp_form]
Zero spam, Unsubscribe at any time.
Welcome Back!

Sign in to your account

Register Lost your password?