Les expatriés jeunes diplômés, cadres et entrepreneurs ivoiriens souhaitent retourner en Côte d’Ivoire. Mais le manque d’accompagnement et d’informations sur les opportunités professionnelles les empêchent de se projeter.La majorité des Haïtiens a toujours gardé à l’esprit de repartir un jour en Haiti. Plus de 50 % d’entre eux le souhaite . L’une de leur raison est l’attractivité économique du pays.
Aujourd’hui, la diaspora Haitienne compte environ 3.9 million de membres répartis entre la France, l’Europe, le Canada, les États-Unis et les autres pays .
Les opportunités professionnelles poussent cette diaspora à emprunter le chemin du retour. Le pays a besoin de compétences dans les nouvelles technologies, dans la finance, les télécoms et l’assurance. Les expatriés ivoiriens sont conscients de pouvoir faire la différence. « La formation et l’expérience acquises en Occident leur feront gravir plus rapidement les échelons. Ils arriveront plus facilement à avoir des responsabilités ».
Nous avons une diaspora très variée de plusieurs profils scientifiques, de personnes d’excellent niveau. Ce sont ces personnes-là auxquelles nous faisons appel, de sorte que même si elles ne prennent pas la décision de revenir -parce qu’une décision de retour, c’est une décision réfléchie-, elles fassent un retour circulaire ; qu’elles reviennent régulièrement, qu’elles restent attachées fondamentalement à leur pays. Il faut que cette diaspora voie de quelle manière elle peut mieux aider son pays»,
Enfin la volonté d’apporter sa contribution à l’expansion du pays est une autre motivation au retour. « Ils ont envie de faire bouger les choses » Les expatriés Haitiens revoient donc leurs attentes à la baisse ou se donnent plus de temps pour obtenir ce qu’ils veulent. D’autres manquent simplement de réseau parce qu’ils ont quitté trop tôt leur pays et n’ont pas eu le temps de se faire un carnet d’adresses. L’élément clé pour un retour réussi au pays.
Il faut sensibiliser cette diaspora pour que, dans un premier temps, elle investisse dans le pays, mais aussi pour qu’elle puisse être le porte-parole de nos produits locaux dans leur zone de résidence .