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La corruption électorale en Haïti aux temps de la mondialisation (en cinq parties) 5 de 5

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Last updated: 2020/03/19 at 4:55 AM
Editeur 5 years ago
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Autour de l’ouvrage Haïti – La drôle de guerre électorale (1987-2017) écrit par Sauveur Pierre Étienne

Leslie Péan

20 janvier 2020

Les gouvernements corrompus soutenus par le Core Group se sont révélés des passoires. Par exemple, comme le dit le diplomate Robert Seitenfus, « à chaque campagne électorale, les pays donateurs insistent pour que les ressources du Trésor haïtien soient administrées par le Programme de développement des Nations unies (PNUD). Par conséquent, la stratégie de la communauté internationale non seulement empêche le renforcement des institutions, mais retire de l’État haïtien le peu d’autonomie financière qu’il possède »[1].

En ce qui concerne la fraude électorale, le pire est même encouragé dans le cas des décisions prises par la Mission d’observation électorale de l’Union Européenne (MOE-UE). Le comptage des votes lors des élections de 2016 va dans le sens préconisé par Staline qui disait : «Ce ne sont pas les votes qui comptent, mais ceux qui comptent les votes.» Dans le cas d’Haïti, c’est le CEP qui compte les votes et il a pris la décision. Les morts sont devenus des vivants et ont voté.Blan an di ou pa mouri, kidonk ou pa mouri » (le Blanc a dit que tu n’es pas mort, donc tu n’es pas mort) !

De la corruption électorale à la corruption généralisée

Au chapitre IV de mon ouvrage intitulé Anténor Firmin,  une inspiration pour le XXIe siècle, j’écrivais : « L’inventivité de l’oligarchie haïtienne dans les luttes de pouvoir ne connaît pas de bornes, spécialement dans le domaine de la corruption électorale. Grâce au contrôle de la machine électorale et du soutien des commandants militaires, la présidence de la République s’assure l’allégeance des candidats susceptibles de gagner toute élection législative ou communale annoncée »[2]. Depuis l’élimination de l’armée ou sa mise en veilleuse, cette inventivité atteint des niveaux encore plus élevés avec les puissances tutrices, c’est-à-dire la France, le Canada et les États-Unis d’Amérique qui utilisent séduction, force et « l’art de la corruption », pour parler comme le psychanalyste allemand Horst-Eberhard Richter.

Cet ancien conseiller des Premiers ministres Willy Brandt et Mikhail Gorbachev n’hésite pas à écrire dans le plus pur machiavélisme : « Wer regieren will, muss korrumpieren. Das Zusammenspiel der arscorrumpendi mit der willigkeit der korrumpierten schafft und erhält ordnung ». (Qui veut gouverner doit corrompre. L’interaction de l’ars corrumpendi avec la volonté du corrompu crée et maintient l’ordre[3]).  La corruption est l’arme par excellence des puissants pour asseoir leur pouvoir et le conserver. Ce levier devient un outil efficace visant à éliminer les adversaires des puissants du jour. Les exemples ne manquent pas aux États-Unis d’Amérique, au Venezuela, au Brésil, en Chine, en Russie, en Afghanistan, etc. La lutte contre la corruption est un combat perdu d’avance tant que les paradis fiscaux existent aux États-Unis, en Angleterre, en Suisse et dans les anciennes colonies de bien des pays européens [4]. L’affaire Elf [5] en France donne un aperçu des relations de la France avec ses anciennes colonies en Afrique.

En réalité, avec l’appui des institutions financières internationales, la corruption généralisé en’a pas fini de traverser les peuples périphériques. Par exemple, avec la baisse du prix du pétrole, le Fonds monétaire international (FMI)  n’a pas hésité à financer en 2017 le Gabon avec des prêts de 642 millions de dollars, puis à prêter à la République du Congo-Brazzaville et à la Guinée équatoriale en 2019 des montants de 450 millions et 280 millions de dollars respectivement  malgré le niveau de corruption inégalée des gouvernements de ces pays pétroliers[6].

Sur le point capital de l’intervention étrangère dans les élections en Haïti, on est en présence d’une avalanche d’escroqueries pour déclarer gagnant le candidat voulu. On l’a vu avec l’influence déterminante de Bill Clinton lors des élections de l’an 2000 aboutissant à la victoire du président Aristide. Sauveur Pierre Étienne s’exprime sur le fond de la drôle de guerre électorale en 2010 qui va faire passer en force les mêmes escroqueries pour d’autres bénéficiaires sous les applaudissements des diplomates accrédités. Il écrit : « Là  également, c’était aussi une seule personne, un seul pays, un petit groupe d’étrangers, de surcroit pour des raisons essentiellement personnelles, économiques, qui décidaient de l’ultime gagnant » (p.256 )

Cela nous amène à réfléchir aujourd’hui à l’inscription d’Haïti dans la globalité, car l’autre face de la médaille bloquant tout avancement est représentée par les puissances étrangères en particulier les États-Unis et la France. Pour la pensée dominante qui ne cesse de venir en arrière pour justifier son incapacité à relever les défis d’aujourd’hui, il importe de clarifier les enjeux. À Saint-Domingue, de 1793 à 1802, les anciens esclaves avaient joui de neuf ans de liberté et ont préféré mourir au combat que de retourner en esclavage comme Napoléon Bonaparte l’avait proclamé le 20 mai 1802 en Guadeloupe. Suite à la rencontre de Pétion et Dessalines à Plaisance le 7  juillet 1802, ils décidèrent d’unir leurs forces pour ne pas retourner sur les plantations les fers aux pieds.  En 1803, ces aïeux ont exploité les contradictions entre la France, l’Angleterre, l’Espagne et les États-Unis pour trouver une voie étroite de libération conduisant à l’indépendance.

La bombe à retardement de la société haïtienne n’est pas désamorcée. Les destructions causées par la mondialisation  depuis la chute du mur de Berlin ne se comptent plus. Cela va du brain drain à la destruction de l’agriculture  (cheptel porcin, riz, production vivrière), du choléra,  à l’importation de la main-d’œuvre bon marché et enfin de l’imposition des éléments les plus rétrogrades et dévergondés comme dirigeants politiques. Les 30 dernières années indiquent en clair que la communauté internationale a lamentablement manqué à son devoir de solidarité de faire le ménage dans les écuries nauséabondes des nouveaux tontons macoutes contrôlant chacun ou gang de tueurs. Le méli-mélo continue en substance.

La mobilisation conservatrice

Cette corruption généralisée ne renvoie pas uniquement à l’achat des votes des électeurs et des membres du Conseil électoral provisoire qui les comptent. Elle va plus loin et s’inscrit dans nos têtes. L’auteur le constate et écrit : « La corruption qui s’est érigée en système depuis le rétablissement de Jean-Bertrand Aristide dans ses fonctions en 1994, se métastase  sous le quinquennat de René Préval » (p. 145).On peut en faire l’analyse sous le gouvernement de Martelly sans qu’il soit nécessairement question d’argent dans l’immédiat. La corruption peut se faire à crédit. Qu’on réfléchisse sur le rôle joué par la « Commission consultative présidentielle » en 2014. Sauveur Pierre Étienne met en lumière les actions du beau-frère du président Martelly lançant « un appel à l’unité en vue d’empêcher la matérialisation du plan macabre de Laurent Salvador Lamothe (Premier ministre) cherchant par tous moyens à faire basculer le pays dans le chaos généralisé » (p. 284). La mobilisation conservatrice existe aussi avec des précédents qui remontent à 1804, et pas 1806 comme la propagande noiriste le prétend, quand les généraux de toutes les couleurs ont accaparé les plantations abandonnées par les colons en fuite. Problème qui, à ce jour, demeure entier.

Dans cet environnement délétère, l’auteur reconnaît que « la corruption est érigée en système et l’administration publique  devient le  pivot des pratiques de corruption. Les nominations et révocations dans la fonction publique sont effectuées sans tenir compte de la qualification et de l’expérience des gens. Les bandes armées contrôlent l’administration publique à un point tel que le monopole de la fiscalité de l’État s’effondre littéralement » (page 168). En tout état de cause, la société haïtienne est engagée dans une « drôle de guerre » qui n’affecte pas uniquement les élections.

La contribution spirituelle des dieux d’Afrique a été galvaudée par la dictature duvaliériste utilisant particulièrement le parapluie de Dessalines et du nègre marron pour vendre sa camelote. L’âme haïtienne s’est perdue en s’associant aux tontons macoutes qui se sont mutés en bandi legal. Cette structure fondamentalement inefficace, dont les méthodes autoritaires basées sur celles du populisme noiriste duvaliérien, est contournée par la politique de doublure des rouages intermédiaires d’un groupe de mulâtres plus madrés dans la gestion de la machine d’extorsion. La preuve la plus simple est le scandale de la dilapidation des milliards de dollars du fonds PetroCaribe dont le procès demeure bloqué, faute de boucs émissaires.

Conclusion

Sauveur Pierre Étienne a apporté sa pierre et on ne peut que le féliciter dans un monde où les bakoulou et les tikouloute continuent de diriger dans le non-respect de la parole donnée, la violation des contrats et la promotion de l’arbitraire découlant de trois siècles d’une culture esclavagiste. Un héritage dont les structures de base se sont perpétuées après 1804. La création de la masse critique pour changer les choses a toujours fait défaut. Les puissances extérieures ont combattu systématiquement la construction de réseaux de qualité et de compétence.

Le couronnement de l’ouvrage se trouve dans sa description de la cruauté des acteurs lors des élections législatives et présidentielles de 2015 et 2016. Ces pages sont aptes à faire revenir les optimistes de leur euphorie initiale. Haïti ne cesse de déboucher sur des pouvoirs tyranniques et mafieux dont les membres sont rompus dans l’art de la manipulation, les uns plus que les autres. Ces pouvoirs ne sont pas de nature à permettre les changements auxquels aspirent les citoyens. Les générations actuelles et futures ont beaucoup à apprendre de l’échec lamentable de la classe politique des 30 dernières années, tel que raconté sans masques par le politologue.

 C’est ce qui ressort de « la drôle de guerre électorale »  pour la présidence mais aussi pour les élections législatives et municipales. Le fait que les démocrates haïtiens ne soient pas arrivés à mobiliser les votes de leurs propres amis est pathétique.  Les calculs des uns et des autres sont rarement unitaires et toujours opportunistes. Comment s’explique ce constat ? Atavisme clanique ? Imbécilité caractérisée ? Insanité d’esprit ? La réponse est que la guerre électorale est un moment de ce que le sociologue Jean Eddy Saint-Paul a merveilleusement analysé comme la « politique du ventre »[7].

Zoom arrière. Deux siècles avant que le politologue français Jean-François Bayart n’ait popularisé ce concept dans son ouvrage L’État en Afrique – la politique du ventre, le président Pétion y référait. Lors des débats sur la révision de la Constitution de 1816, le citoyen Nicolas Saget protestait contre la « monarchie déguisée ». Pétion décida de lui fermer la bouche en le nommant préposé d’administration à Léogâne. À l’occasion, Pétion déclara : « C’est un homme qui a faim … il faut lui donner un os à ronger» [8].  Cette croyance enfouie dans l’inconscient collectif, du moins dans la classe politique, est au cœur de cette mentalité que l’auteur dénonce. 

On ne peut que remercier Sauveur  Pierre Étienne d’avoir eu le courage de produire ce témoignage qui éveille l’attention sur ces pratiques répréhensibles considérées malheureusement dans certains milieux comme « la politique ». À la fin du livre, l’auteur écrit : « C’est la voie de la raison, la troisième voie que nous prônons et prêchons depuis environ 20 ans » (p. 339). Avec la riposte qui s’organise dans toute sa lenteur et la parade qui prend forme, il faut espérer que ce vœu ne sera pas une conclusion mais plutôt un prélude. Et que sonnent les cloches de la sérénité annonçant qu’Haïti a rendez-vous avec son avenir. Espérons surtout que ce souhait ne viendra s’ajouter à la longue liste de nos rendez-vous manqués!

Par Leslie Péan

20 janvier 2020

                                                           FIN

[1] Dan Beeton et Georgianne Nienaber, « Haïti du péché originel à l’intervention électorale: Interview de Ricardo Seitenfus », Dissent Magazine, 24 février 2014.

[2] Leslie Péan, Anténor Firmin,  une inspiration pour le XXIe siècle,  Haïti, Éditions de l’Université d’État d’Haïti, 2012, p. 107.

[3] Horst-Eberhard Richter, Die hohe Kunst Der Korruption – Erkenntnisse Eines Politik-Beraters, Hamburg, Germany, Hoffmann und Campe, Hamburg, 1989, p. 60.

[4] Jeffrey Sachs, «To end corruption, start with the US and UK. They allow it in broad daylight», The Guardian, UK,May 12, 2016 .

[5] Eva Joly, Notre affaire à tous, Paris, Folio, 2004.

[6] Neil Munshi, «IMF criticized over bailouts for central Africa’s petrostates», Financial Times, december 11, 2019;

David Pilling, «MF approves 280 m loan to Equatorial Guinea despite NGO criticism», Financial Times, december 19, 2019.

[7] Jean Eddy Saint-Paul, « Sociologie politico-électorale d’Haïti à la lumière de ” la politique du ventre ” », Port-au-Prince, Le Nouvelliste, samedi 8 et dimanche 9 janvier 2011, pp. 17-21 ;   « Sociologie politico-électorale d’Haïti à la lumière de la ” la politique du ventre ”  ». Port-au-Prince, Le Nouvelliste, samedi 22 et dimanche 23 janvier 2011, pp. 25-28.

[8] Edmond Bonnet, Souvenirs historiques de Guy-Joseph Bonnet, Paris, 1864, Paris, Auguste Durand, pp. 271-272.

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Editeur March 19, 2020 March 19, 2020
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