Non au séparatisme, non au pardon sans une procédure de demande de pardon et de jugement transparent, public et exigeant sinon ce serait encourager la culture de l’impunité et la récidive en matière d’actions visant à disloquer la Nation haitienne.
Je suis pour l’impunité zéro PETROCARIBE . Cela commence par la lutte contre les séparatistes de tous et par une nouvelle politique de renforcement de la justice et de l’unité nationale.
Il est impensable et intolérable d’encourager les actes séparatistes et violents en occultant des jugements exigeants et transparents des responsables d’actes séparatistes.
Cela passe plusieurs facteurs à commencer par une réforme de l’action de l’État pour introduire une culture d’objectifs, de suivi et de résultats. Une affectation sur l’ensemble du territoire national (dans les autres îles et non seulement dans la capitale) et une rotation des agents publics dans les postes constituent un préalable indispensable.
L’Etat doit investir le territoire national en investissant en termes d’infrastructures, de dotation d’agents publics de l’Union sur le terrain à travers les Coordination et dans l’affectation croisée des fonctionnaires de l’administration centrale dans des nouveaux services publics de proximité de l’Union dans les îles peu importe l’origine insulaire des agents publics.
Il est par ailleurs essentiel d’instituer au sein de La Cour Suprême dans la Section Cour des Comptes une Cour de Discipline Budgétaire et financière avec une publication obligatoire de rapports de rapport de gestion des sociétés d’État. Les Comptables publics et les Directeurs pourront y être entendus pour valider leurs comptes chaque année. Une responsabilisation personnelle et pécuniaire des trésoriers et comptables publics des Finances publiques ou des sociétés d’État ou à capitaux mixtes constitue un axe de travail à mettre en œuvre dans le prochain mandat. Des audits semestriels devront être programmés sur le terrain….
Un programme national avec un ministère délégué voire ou à défaut un Commissariat rattaché à la Présidence pour lutter contre le secteur informel et pour l’intégration des activités informelles dans le secteur légal devra voir le jour pour contribuer à augmenter le taux de recouvrement des ressources fiscales sans pour autant augmenter les prélèvements fiscaux. Une campagne Nationale de promotion de civisme fiscal reste bien entendu essentielle. Les gouvernants devront faire la chasse au gaspillage et tirer le meilleur usage de l’argent qui dort dans les banques sous forme d’épargne. Cela peut prendre la forme d’une Caisse de dépôts et de développement des Caisses. Plus de 15 pays dans le monde l’ont fait, pourquoi pas Haiti. Ce n’est pas du tout une idée irréaliste au contraire. Elle peut permettre à l’État de disposer d’une certaine forme de souveraineté en matière d’investissement public. Un programme national de valorisation et d’orientation des transferts d’argents de la Diaspora dans les secteurs productifs nationaux est également à mettre en œuvre.
D’autres pistes novatrices et crédibles sont également envisageables…
Le redressement des Comores passe par la mise en œuvre de manière rigoureuse, pédagogique et transparente de réformes publiques, administratives, financières et économiques de façon à donner un nouveau souffle à l’efficacité publique, à favoriser la mobilisation des ressources fiscales sans alourdir les taxes, à favoriser un fonds d’investissement public et à lutter efficacement contre les malversations et contre le sentiment national d’impunité. Certes, cela ne se fera pas en un jour. Ce qui importe c’est d’initier les démarches avec une volonté politique réelle.