Personne ne me privera de ma liberté d’expression et d’opinion , telle est la déclaration de Me Samuel Madistin suite à la tentative d’incendie de son cabinet situé à Lalue ce 19 février 2020.
Un jour avant l’attaque, Me Madistin avait déclaré que les policiers n’avaient pas le droit de syndiquer encore moins de gréver. Suite à cette déclaration, lors de la protestation des policiers ce mercredi, des individus ont tenté d’incendier son cabinet et ont mis le feu à 5 véhicules et une génératrice qui se trouvaient dans le parking.
Lorsque ,l’avocat voit dans cette tentative une marque d’intolérance et souligne que la question du syndicat de la PNH est d’intérêt public et qu’il a le droit d’avoir sa propre opinion. Il ajoute également qu’au lieu de l’attaquer avec des armes, ceux qui ont des opinions contraires à la sienne devraient venir plutôt avec des arguments, ce qui est logique dans toute société démocratique. De ce fait, il dit vouloir entamer une action en justice afin que lumière soit faite sur cette affaire.
Plus loin, l’Homme de loi reste ferme sur sa position en affirmant qu’un syndicat de police ne peut pas être créé sans loi et même en cas de sa création il s’opposerait au droit de grève des policiers. Selon lui, au lieu de manifester dans les rues, les policiers protestataires doivent d’abord remplir les formalités nécessaires.
Par ailleurs, Me Madistin pense que ce mouvement de syndicat au sein de la PNH est très suspect et que les dégâts provoqués laissent entendre qu’il y a beaucoup plus que ce qu’on voit.
Sur ce point, si un acteur dans l’ombre utilise le mouvement des policiers à des fins politiques afin de déstabiliser le pays, le résultat serait catastrophique pour l’institution et pour le pays en général.