Sur son compe tweeter, ce mercredi 5 avril, le Bureau Intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) qui s’est prononcé sur le pourcentage des personnes en détention préventive prolongée en Haïti, a fait savoir que le taux est passé de 76% à 85 % entre juin et mars 2021.
Alarmé par ce fléau qu’aucun gouvernement en Haïti n’a jamais une politique bien définie pour en réduire à la proportion congrue , le BINUH exhorte les autorités haïtiennes à donner un regard favorable à cette situation qui n’est pas digne à la noblesse de l’être humain et qui ne fait pas valoir l’état de droit.
Également soucieux par le pourcentage du BINUH, les États-Unis d’Amérique, via l’ambassade américaine en Haïti estime que la détention provisoire prolongée est un problème pour Haiti et croit que pour sortir de cette crise, Haiti doit être détenteur d’un système judiciaire indépendant et fonctionnel.
En Haiti, le pourcentage des personnes en détention préventive prolongée continue de franchir une étape qui inquiète plus d’un; cependant les autorités judiciaires restent passifs. Quel avenir pour les détenus?
Sonly Moinius