Née le 24 août 1997 à Côte-de-fer dans le département du Sud-Est, Nitza Cavalier est une jeune étudiante haïtienne en Lettres Modernes à l’Université de la Guyane. Elle est la fille ainée de ses parents madame Dieunise Clerfils Cavalier et de monsieur Cameliès Cavalier(décédé). Nitza a deux petites soeurs et un demi-frère.
Passionnée de lecture et d’écriture, la jeune littéraire haïtienne de 23 ans, Nitza Cavalier s’impose progressivement comme une figure emblématique dans la littérature de la Guyane et à l’échelle Internationale. Elle vient tout juste de terminer co-vainqueure du concours International d’écriture francophone déroulé sous le thème «Trois térritoires: une histoire et des valeurs en partage». C’est son troisième couronnement après le prix du meilleur écrivain Guyanais en 2020 et le prix de poète en Herbe Édition 2021. La cérémonie de la remise des prix s’est déroulée à l’enceinte de l’université de la Guyane, le mercredi 09 juin 2021 à 12h PM.
L’université de Guyane a organisé le concours international d’écriture, en collaboration avec ses partenaires d’Afrique (Université C. Anta Diop de Dakar, Université Gaston Berger de Saint-Louis, Université d’Abomey Calavi du Bénin) et d’Haïti (Université d’Etat d’Haïti, Ecole Normale d’Haïti, Universités Publiques en Régions), ainsi que les associations des professeurs de français dans ces pays.
Chaque candidat avait à produire un texte fictif, entre 10 et 20 pages, sous forme de nouvelle, de conte ou de légende dont le(s) personnage(s), les thèmes ou les actions… auraient comme cadre ou référence spatiale l’Afrique, les Amériques et les Caraïbes. Le texte exploitera nécessairement, au choix, une ou plusieurs valeurs partagées de la francophonie.» peut on lire sur le site de l’université de la Guyane.
À noter que le concours International de l’Écriture Francophone prime deux Lauréats par pays. Lorvencia Jean et Nitza Cavalier sont les deux Lauréats pour la Guyane.
Nitza Cavalier est très determinée à construire son avenir. Alors qu’elle était en 2e année de sciences juridiques à la faculté des sciences économiques et juridiques(FDSE) à l’Université d’État d’Haïti(UEH), elle a laissé son pays natal en décembre 2018 pour se rendre en Guyane.
Pour elle, la meilleure façon d’intégrer la société guyanaise c’est de développer son art.
«Je ne peux pas évaluer mon intégration au fond. je surmonte les obstacles, et j’existe!
j’essaie au jour le jour de m’adapter et de créer…
J’utilise en grande partie l’art, la littérature pour émerger au sein de cette société qui devient progressivement mienne.»
La jeune écrivaine se montre de plus en plus motivée et active en entreprant de nombreuses activités culturelles. Elle affirme qu’elle a plusieurs projets en cours, surtout des présentations avec son texte intitulé” j’écris avec du sang”
« je suis sur la mise en scène d’une pièce de Théâtre d’Elie Stephenson, la représentation aura lieu fin juin si la Covid le permet. Je vais faire plusieurs représentations de ma pièce “J’écris avec du Sang”Je suis entrain d’écrire une nouvelle pièce, que le public découvrira au moment propice.»