L’Association des Pharmaciens d’Haïti (APH) a pris cette position dans une note parue le 26 avril 2021. Elle demande la libération de madame Marie Josette Malvoisin, l’une des leurs, et exige des actions palpables de la part des autorités étatiques pour freiner l’insécurité.
L’APH dit condamner l’insécurité qui prévaut en Haïti ces derniers temps et qui a déjà touché plusieurs membres dans le secteur sanitaire. Ensuite, elle souligne que madame Malvoisin est pharmacienne depuis plus de 30 ans et croit également qu’il est possible que les victimes ou leurs proches aient déjà bénéficié des compétences de la victime. Fort de cette possibilité, l’APH exige la libération de leur membre, enlevée samedi dernier en revenant de la Faculté de Médecine et de Pharmacie où elle enseigne.
Plus loin, l’association a profité pour encourager l’État à agir de manière à mettre des bâtons dans les roues de l’insécurité. D’abord pour garantir la sécurité des biens et des vies dans le pays et ensuite, pour que les citoyens puissent vaquer librement à leurs activités.
John M. Eddyson Varain