En 1983, j’étudiais la Sociologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). La cafétéria du pavillon Hubert-Aquin était notre faculté de démagogie où on passait de la dialectique à la critique, de la rhétorique à la polémique, sans trop savoir ce qui se cachait réellement derrière ces concepts. En mettant sur pied l’Association des étudiants haïtiens de l’UQAM, nous tentions, entre autre, d’obtenir un local pour déblatérer sans déranger. Sauf qu’on avait oublié que personne n’aurait le temps de s’en occuper. Travail-études pour les uns, travail- études-famille pour d’autres. Seul un rien-à-faire pouvait faire la job. Tant mieux s’il est aussi un gars de party. Ce sera utile pour l’organisation des activités. Puisque j’étais la seule personne qui détenait les 2 compétences requises, j’ai été élu Président de l’association sans opposition ou par défaut. Anyway, ça revient au même.
Essentiellement, nous organisions des activités ludiques pour resserrer les liens, blaguer, rire, s’entraider dans la réalisation de nos travaux scolaires et prendre une bière autour des matches Canadiens vs Nordiques. Cependant, notre sport favori était celui de jouer aux intellectuels. Nous maîtrisions l’art de divaguer autour de mots ronflants dont nous comprenions à peine la signification.
Si nous tenions des assemblées pour dénoncer la dictature de Jean-Claude Duvalier, c’était pour satisfaire les radicaux qui voulaient récupérer notre association pour camper leur lutte contre la dictature de Baby Doc. Bien que préoccupés par la situation en Haïti, nous étions plus confortables quand il s’agissait de critiquer Margareth Thatcher et Ronald Reagan. Nous organisions des conférences sur l’actualité politique nationale et internationale. Parmi nos sujets, Yasser Arafat et ses Fédayins, les Sentiers lumineux du Pérou et les Brigades rouges en Italie. Nous étions fascinés par Fidel Castro, les Sandinistes de Daniel Ortega, l’ANC de Nelson Mandela et par tous les autres mouvements de libération nationale.
La vie était trop belle. On prenait le temps pour discuter de nos films préférés. Il y avait unanimité autour de Nous nous sommes tant aimés et les œuvres de Costa Gravas. Nous prenions le temps pour commenter les livres qui nous avaient marqués, L’étranger, L’insoutenable légèreté de l’être, Le vieil homme et la mer... La télé était le terrain de jeu de Benny Hill et de Marie-Soleil Tougas. La vie était belle. Michael Jackson, Donna Summer, Al Green, Prince, Barry White, Bob Marley, The Police, Kassav, Ti-Manno. Une nouvelle star était venue bouleverser le paysage. Elle s’appelait Madona. Quand Marjo criait Illégal, un autre disait Pass the Dutchie from the left hand side. Quand Marvin roucoulait son Sexual healing, Grand Master Flash lui répondait, Don’t push me, ‘cause I’m close to the edge. I’m trying not to lose my head.
Il était une fois, des gens heureux. Demandez à celles et ceux qui s’en souviennent. En ce temps-là, chacun pouvait se projeter dans le temps et rêver de son avenir. Il y en a même un qui était convaincu qu’il deviendrait un célèbre romancier en racontant des parties de jambes en l’air et son enfance chez sa grand-mère. Il voulait faire de Petit-Gôave, le centre de l’univers. Au moins, sa douce dérive ajoutait du charme à nos après-midis sans fins. Puis un jour, le gars qui n’avait pour seule compétence que d’être un gars de party qui n’avait rien à faire, s’est retrouvé avec une grenade entre les mains. Croyez-le s’il vous dit que cette grenade n’était pas un fruit.
La peste des temps modernes. Comme disait Jean de Lafontaine, ce virus est « un mal qui répand la terreur, un mal que le ciel en sa fureur inventa pour punir les crimes de la terre ». Puisque les premières victimes de la maladie étaient des homosexuels, des hémophiles, des héroïnomanes et des Haïtiens, la 8e lettre de l’alphabet précédée du chiffre 4, constituait les groupes à risque. Le diagnostic qui l’accompagnait était une condamnation à la honte, une mort sans appel. Appelons ce fléau par son nom… La Maladie des 4H.
Quand le SIDA est apparu, les homosexuels, les hémophiles, les héroïnomanes et les Haïtiens étaient catalogués comme ceux qui avaient le plus de risque de contracter la maladie. Mais dans la tête du commun des mortels, dans l’oreille de tous ceux qui avaient besoin de devenir sourds, ils étaient ceux qui représentaient un risque pour les autres, un danger létal ambulant. Mais, il y avait pire que ça.
Pour rendre les Haïtiens encore plus infréquentables, le Morbidity Mortality Weekly Report affirmait qu’aux États-Unis, c’était chez les immigrants haïtiens qu’on avait observé la plus forte fréquence de la maladie. Il n’en fallait pas plus pour décréter formellement que le SIDA venait d’Haïti. Mais, il y avait pire que pire.
Les milieux conservateurs dont les télévangélistes américains avaient réussi à convaincre leurs fidèles et une bonne partie du grand public que le SIDA était une malédiction bien méritée envoyée par Dieu pour punir les homosexuels et les drogués. Les Haïtiens eux, étaient dans la mire de Tout-puissant depuis belle lurette. Patient comme lui seul peut se permettre de l’être, l’Éternel attendait le bon moment pour leur envoyer ce madichon pour faire payer à ces impies, leur amour de la sorcellerie et leurs accointances avec le diable et leurs dieux vaudou. Ainsi soit-il.
Retour rapide d’un cargo aussi bien bourré de préjugés, chargé d’autant de haine et de blâmes, les Haïtiens disaient qu’ils étaient victimes d’un virus conçu en laboratoire par les Blancs pour se débarrasser des nègres et de tous les gueux de la terre. Ils faisaient aussi porter le fardeau aux homosexuels américains qui auraient fait de leur pays un paradis pour le tourisme sexuel, là où la chair fraiche des adolescents s’échangeait sans négociation contre une platée de fritaille.
Parmi les 4 groupes à risque, les Haïtiens étaient ceux qui pouvaient être identifiés sans avoir à déclarer leur orientation sexuelle, leur état de santé ou leur addiction. Tous les Haïtiens étaient des contaminateurs potentiels visibles. Au plus fort de la crise, personne ne voulait respirer le même air qu’eux. Les gens refusaient de s’asseoir à côté d’eux dans les autobus, de manger à la même table, de fréquenter les mêmes toilettes publiques ou de leur louer un appartement. Toutes les excuses étaient bonnes pour leur refuser une entrée dans une discothèque. Le personnel médical était réfractaire à leur offrir des soins. Chaque Haïtienne était une bête pestiférée. Chaque Haïtien était le baudet de la fable, « ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal ».
Quand ça va mal, l’esprit de corps est la première chose qui prend le bord. Au sein de la communauté haïtienne, on avait peur l’un de l’autre. Les coiffeurs devaient désinfecter leurs rasoirs et leurs chaises. On stigmatisait les « Just-come ». On ne se serrait plus la main. Pas d’accolades. Pas question de se faire la bise. On ne savait plus comment cruiser des filles, encore moins celles des autres communautés. « Les Tourterelles se fuyaient. Plus d’amour, partant plus de joie. »
Quand ça va vraiment mal, la solidarité est l’autre chose qui fout rapidement le camp. Justement, avant que qui que ce soit en fasse la demande, les membres des autres communautés noires déclinaient rapidement leurs origines. Ils étaient outrés quand on leur adressait la parole en créole. La communauté haïtienne s’était refermée sur elle-même. Comme des animaux malades de la peste, « ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ».
La moindre fièvre, une vilaine toux et une diarrhée étaient le signal que le temps était venu pour les préarrangements funéraires. Conséquence du SIDA, le sarcome de Kaposi est cette forme de cancer de la peau qui se manifeste par des taches brunâtres sur la peau. La première pétéchie, un purpura, la moindre démangeaison, signifiaient que le temps était venu de rédiger son testament avant que le glas ne sonne une 3e fois.
Personne ne voulait comprendre que le SIDA ne se promenait pas à l’air libre et qu’il n’allait pas leur sauter à la margoulette ou se cacher dans leurs bobettes. Rien à faire. Puisque tout le monde baignait dans l’irrationnel, être illogique était devenu la logique anormale. Mais ça, c’était avant que la Croix-Rouge canadienne ne vienne tirer la goupille pour faire exploser la grenade dans les mains du jeune nègre.
Le 10 mai 1983, un communiqué de cette institution demandait aux homosexuels, aux hémophiles, aux héroïnomanes et aux Haïtiens de ne pas se présenter aux cliniques de collecte de sang. Le sang des 4H ne serait pas accepté. Les Haïtiens qui n’avaient pas l’habitude de faire ce type de don, en avait tout de même déduit que leur sang était souillé. Seule une confrontation frontale pouvait panser cet affront. Cet opprobre ne pouvait être corrigé que sur le champ d’honneur. Il nous fallait du sang pour encre, une baïonnette pour plumes et une riflette pour se décider à fouler le bitume. Get up Stand Up, Stand Up for Your Right !!!
En fait, le communiqué de la Croix-Rouge canadienne était un véritable Game Changer. Il avait permis à l’Association des étudiants haïtiens de l’UQAM de trouver une raison-d’être. Finis les partys et les sorties à la cabane à sucre. Jean-Claude Duvalier et ses Tontons macoutes pouvaient prendre un break. Ils ne perdaient rien pour attendre. Notre association avait été placée dans l’urgence d’agir. Elle devait prendre position. Plus combatif que stratégique, nous avions sauté sur la première occasion, empêcher la Croix-Rouge canadienne d’organiser une collecte de sang qui devait avoir lieu au pavillon Judith Jasmin.
Quand ça va vraiment mal, on s’attend à ce que tout le monde se lance la balle. Et pourtant! Paniqués par l’intransigeance que pouvait colporter notre fougue de jeunesse, plus stratégique que combatif, Paul Déjean, le Dr Antony Alcindor et le Dr Ernst Gresseau étaient débarqués à l’UQAM en catastrophe pour nous raisonner. Paul Déjean était le fondateur et Directeur du Bureau de la communauté chrétienne des Haïtiens de Montréal (BCHM). Anthony Alcindor était le Président de l’Association des médecins haïtiens à l’étranger. Ernst Gresseau était le cofondateur de la Maison d’Haïti et d’une clinique communautaire qui offrait gratuitement des services aux personnes sans statut. En plus d’être mon médecin personnel, Ernst Gresseau était mon oncle.
Les négociations se sont poursuivies jusqu’à la dernière minute. Les leaders de la communauté nous demandaient de leur laisser le leadership de cette affaire, de ne pas déranger les activités de la Croix-Rouge canadienne et de nous concentrer sur la réussite de nos études. Le choc des générations avait contribué à faire monter le ton. Mais les liens familiaux entre le Dr Gresseau et moi, devenus tendus mais solides, avaient limité les dégâts. Mais, c’est surtout l’estime et le respect que nous avions pour ces hommes qui avaient permis d’éviter la déroute totale. Aucun d’entre nous ne pouvait prétendre avoir leur sens de l’altruisme et qu’un jour nous léguerions quoi que ce soit de valable à notre communauté et à la société québécoise. Il était une fois, des gens respectables et respectés.
Paul Déjean, le Dr Alcindor et le Dr Gresseau disaient que les autorités sanitaires québécoises leur avaient fourni des informations qui démontraient que 70% des personnes qui avaient le SIDA étaient des Haïtiens. Vu comme ça, il y a de quoi glacer le sang. Sauf que les statistiques ont le vilain défaut de faire taire les données brutes. Dans les faits, en mai 1983, il y avait 11 personnes infectées dont 7 Haïtiens, tous des hommes nouvellement immigrés au Québec. Ce qui inquiétait tout le monde c’était la crainte que la tendance se maintienne avec l’ajout de nouveaux cas.
Mais lors de cette rencontre, une question sortie de nulle part avait chamboulé toute les certitudes. Si des hémophiles peuvent être homosexuels, si des homosexuels peuvent être héroïnomanes, si les héroïnomanes peuvent être hémophiles, est-il possible que les 7 Haïtiens infectés soient hémophiles, héroïnomanes ou homosexuels ? À cette question, il n’y a encore aujourd’hui qu’une seule réponse possible, un oui catégorique.
C’est ainsi que le point de vue des étudiants et des étudiantes était devenu crédible et pertinent. Jouer aux apprenti-intellectuels avait enfin rapporté des dividendes. Nous avions trouvé le syllogisme pour défier et défaire la Croix-Rouge canadienne. Nous nous étions mérités la légitimité pour résister aux pressions des leaders de la communauté haïtienne et assumer le leadership des hostilités.
Quand ça va mal, on ne trouve pas les mots pour exprimer son désarroi. Ostracisme. Quelqu’un avait déniché ce terme et l’avait inclus dans notre projet de communiqué de presse. Je n’avais jamais entendu ce mot auparavant. Je n’avais aucune idée de ce que ça voulait dire. Une visite à la bibliothèque s’imposait. Ce mot signifie l’exclusion sociale d’un groupe. Mais ça, c’est dans le Petit Robert et le Larousse. Jouer à l’intellectuel comporte des règles strictes. Entendre pour apprendre, attendre de bien comprendre avant de reprendre, avant de répandre.
En fouillant là où il fallait, j’avais appris qu’au début du 20e siècle, avant l’Holocauste, ostracisme avait été utilisé pour qualifier la persécution des Juifs en Europe particulièrement en Pologne. C’est le seul moment où j’ai eu peur, peur du lourd poids d’une comparaison boiteuse avec l’incomparable. Je ne savais plus si on allait trop loin, si on exagérait. Mais, mon vocabulaire était trop pauvre pour pouvoir proposer un autre mot qui exprimerait notre indignation.
Organisée comme un party, il ne pouvait en être autrement, des étudiants des CEGEP et des autres universités étaient invités à prendre part à notre manifestation. C’était à coup de « nous voulons des excuses publiques » que nous avions empêché la Croix-Rouge de compléter sa collecte de sang. CKAC, CKVL, Radio-Canada et les grands quotidiens avaient rapporté notre interprétation des faits. Nous avions expliqué pourquoi il était dangereux de parler de groupes à risques.
Dans le cas du SIDA, le virus se transmet via des échanges de fluides humains. Les dénominateurs communs sont des risques encourus lors des transfusions sanguines, d’utilisation de seringues souillées, de consommation de drogues intraveineuses et de rapports sexuels non protégés. Notre communiqué de presse et notre manifeste publié dans le journal étudiant de l’UQAM disaient qu’on ne devait pas parler de groupe à risque mais de comportements à risque. Les groupes de défenses des homosexuels, des héroïnomanes et des hémophiles avaient embarqué dans la discussion. Nous avions pris le contrôle de la conversation. Nous avions été entendus et compris.
Dans les semaines qui ont suivi cette manifestation, plus personne ne parlait des groupes à risque. C’était la fin de l’épisode de la maladie des 4H. Nous avions remporté le débat. Mais le plus difficile restait à faire, ramasser les dégâts. Apre bal, tanbou lou.
Quand la théorie qui voulait que le Patient zéro soit haïtien a été scientifiquement démentie, il était trop tard. La discrimination subie au Québec avait fait des dommages considérables. Cette fermeture de la communauté sur elle-même avait freiné son intégration dans la société québécoise. Consolation. À force de se faire humilier, les familles haïtiennes avaient profité de tous les programmes d’accès à la propriété privée pour acheter des maisons neuves à St-François et dans l’Est de Montréal. Dans le quartier Rivière-des-Prairies, des activistes de la communauté avaient fait construire 2 coopératives d’habitation pour les moins nantis.
Autre consolation. La communauté haïtienne avait mis sur pied des organismes de prévention et d’aide aux sidatiques. Il n’y a aucun doute sur l’impact de leurs actions. Comme de fait, plus le nombre de cas augmentait, plus le pourcentage d’Haïtiens contaminés diminuait. C’est bien pour ça que Paul Déjean, le Dr Anthony Alcindor et le Dr Ernst Gresseau, à la hauteur d’hommes dont ils étaient capables, avaient publiquement applaudi notre interprétation des faits et notre démarche.
Les faits ne mentaient pas. En 1991, le Bilan des connaissances sur l’épidémie du SIDA et de l’infection au VIH au Québec, révélait qu’entre 1979 et 1989, le pourcentage des personnes infectées provenant de pays où le SIDA était endémique, dont Haïti, était de 8 %. Puisque nous avons appris qu’il ne faut jamais laisser les statistiques cacher les données brutes, sachez que les personnes nées dans ces pays étaient au nombre de 1 028 sur les 11 464 cas évalués dans la province. Nous étions loin du 70% de départ qui avait créer la panique et foutu la chiasse à tout le monde.
Si je vous ai raconté l’épisode de la Maladie des 4H, c’est parce qu’il n’y aura pas de moments plus propices que 2020 pour mettre en perspective et saluer la détermination et l’intelligence des étudiantes et des étudiants haïtiens de l’UQAM qui, en 1983, avaient développé cette stratégie et mené ce combat pour la dignité de leur communauté et ce, malgré la menace ouverte de se faire évincer de leur université. « L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents, on fait de pareils dévouements ».
Il était une fois, des gens de conviction. Aujourd’hui, ces femmes et ces hommes occupent des postes importants au Québec, en Haïti et ailleurs dans le monde. Ils sont des agents de changement. Elles sont des actrices de transformation sociale. Je veux croire que cet épisode a contribué à en faire les leaders qu’elles sont devenues. Dire que le directeur de la Croix-Rouge les avait traités de voyous. À l’évidence, je n’étais pas le seul à avoir un vocabulaire trop pauvre pour les circonstances. Il disait que notre association était dirigée par des communistes. Autant que je me souvienne, personne n’avait été outrée de ce qualificatif. J’en connais un qui avait reçu cette épithète comme une consécration.
Au bout de la ligne, il restera un formidable paradoxe. La lutte de ces apprenti-intellectuels a été bénéfique beaucoup plus pour les autres que pour les membres de la communauté haïtienne. Parce que les premiers bénéficiaires du changement de discours imposé par notre association étaient ceux qui ne faisaient pas partie des 4H.
Le commun des mortels c’étaient les femmes et les hommes hétérosexuels blancs et asiatiques. C’étaient les membres des autres communautés afro-descendantes. Le discours sur les groupes à risque leur avaient fait croire qu’ils étaient à l’abri de tous les dangers. On leur avait seulement dit de se tenir loin des 4H. Personne ne leur avait dit qu’ils devaient se protéger. Et c’est ainsi que les scientifiques avaient fait de ces invincibles… le seul groupe à risque.
Au fait, c’est à celles et ceux que les scientifiques voulaient inculquer la peur de l’autre que la bataille de l’autre a été de la plus grande utilité.
Il était une fois, des gens heureux, heureux d’avoir permis à d’autres de continuer le party.