Youri Latortue n’a pas mâché ses mots. L’ex sénateur a déclaré sans ambages ce 3 mai 2021 qu’aucune intervention internationale ne peut déraciner le banditisme dans le pays. Ce, du fait qu’il est contrôlé par le pouvoir en place qui alimente les gangs en armes et en munitions.
L’ex sénateur de l’Artibonite intervenait sur plusieurs points dans la presse ce 3 mai 2021. À part ses regrets face au départ tragique de «Blan Tatou», le militant de AAA tué le week-end dernier, il s’est aussi prononcé sur le référendum de Jovenel Moïse et la situation d’insécurité qui règne en Haïti.
D’abord, il croit que c’est au peuple haïtien de donner à Jovenel Moïse la monnaie de sa pièce en ne participant pas à son référendum. Ensuite, il a fait savoir que l’opposition n’est
«Aucune intervention internationale ne peut endiguer le banditisme en Haïti», selon Youri Latortue
Youri Latortue n’a pas mâché ses mots. L’ex sénateur a déclaré sans ambages ce 3 mai 2021 qu’aucune intervention internationale ne peut déraciner le banditisme dans le pays. Ce, du fait qu’il est contrôlé par le pouvoir en place qui alimente les gangs en armes et en munitions.
L’ex sénateur de l’Artibonite intervenait sur plusieurs points dans la presse ce 3 mai 2021. À part de ses regrets face au départ tragique de «Blan Tatou», le militant de AAA tué le week-end dernier, il s’est aussi prononcé sur le référendum de Jovenel Moïse et la situation d’insécurité qui règne nullement responsable de l’insécurité en Haïti. Il souligne que c’est le pouvoir en place qui détient l’argent du pays et qui a à sa disposition la Police et l’armée. Aussi, il rappelle que la DCPJ a souvent dit être en contact avec les ravisseurs lors des enlèvements et que les kidnappeurs ont souvent déclaré d’où ils détiennent les victimes. En ce sens, si le pouvoir voulait stopper le kidnapping, il aurait mené des opérations plus concrètes, a-t-il dit.
De même, il a fait savoir que même l’international ne peut pas combattre le kidnapping en Haïti. D’abord, du fait que le pouvoir contrôle les gangs par le biais du G9 mais ensuite, parce qu’à chaque moment, le PHTK ne fait que les alimenter. _«Si w kraze yon gwoup, imedyatman ou fin fè sa y ap remete l ankò, parce que c’est un banditisme d’État.»_, a-t-il conclut.
L’insécurité, coiffée par le kidnapping, devient monnaie courante en Haïti. Les cas se multiplient mais personne n’a encore trouvé la formule pouvant contraindre la course de ce mal endémique.
John M. Eddyson Varain