Mis en ligne le vendredi 21 Mai 2021, le documentaire « The Me You don’t See», livre des révélations assez choquantes sur le début de carrière de la chanteuse américaine Lady Gaga. Séquestration, viol, grossesse non-désirée, auto-mutilation; Stefani Germanotta, de son vrai nom, dévoile tout.
« The Me You Don’t See » est un documentaire réparti en cinq parties. Il est co-produit par la célèbre Oprah Winfrey et le prince Harry d’Angleterre. Disponible depuis vendredi dernier sur Apple TV+, il revient sur des moments assez bouleversants de l’artiste américaine Lady Gaga.
À tout juste dix-neuf ans, l’artiste américaine révèle avoir été séquestrée et violée pendant des mois par un producteur dont elle préfère ne pas citer le nom. Ensuite, elle a été abandonnée à un carrefour proche de la maison de ses parents. Malade et enceinte.
« J’avais dix- neuf ans. Je travaillais dans le milieu et un producteur m’a dit: déshabille toi. J’ai dit non et je suis partie. Ils m’ont alors menacé de brûler toute ma musique », raconte-t-elle les larmes aux yeux.
« J’ai d’abord ressenti une douleur intense puis je me suis engourdie. J’ai été malade pendant des semaines et des semaines après. J’ai réalisé que c’était la même douleur que j’avais ressenti quand la personne qui m’avait violée, m’avait déposée enceinte à un coin de la rue. Chez mes parents, je vomissais parce que j’ai été maltraitée, enfermée dans un studio pendant des mois », poursuit-elle.
Aucune précision n’a été fournie quant aux suites de cette grossesse. Néanmoins, Lady Gaga avoue que cet événement avait complètement changé la jeune fille qu’elle était. « J’ai eu une rupture psychotique totale et ceci pendant quelques années », avoue-t-elle. Effectivement, la chanteuse s’auto-mutilait et développait des pensées suicidaires. Il lui a fallu deux ans et demi de thérapie afin de pouvoir contrôler ses pulsions. « J’ai appris tous les moyens de m’en sortir », dit-elle.
Partager cette histoire est un moyen d’inciter toutes les victimes d’agressions sexuelles à ne plus se taire. À se libérer. « Parler fait partie du processus de guérison », laisse entendre Lady Gaga.