Tous les partis politiques d’opposition, les acteurs Éminents de la société civile et des organisations prononcées leur accord sur une singularité : départ de Jovenel Moïse. Pour eux, sur le plan constitutionnel le mandat du président est expiré depuis le 7 février.
Les institutions judiciaires du pays dont Fédération des barreaux d’Haïti, la Cour supérieure des comptes et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire dans ladite tâche: “la loi est une pour tous”, elles ont invoqué au président le respect de la constitution du pays. Le chef de l’État décide de prolonger son mandat illégalement. Vouloir montrer son comportement de l’assistant Dieu, prétendu de pouvoir ignorer la norme constitutionnelle et le principe de l’universalité.
Malgré la convergence des voix élevées au sein de la population faisant appel au bon sens pour le respect de la constitution, Jovenel Moïse refuse de se ramener à la raison, se concentre que sur son individualisme, qui fait peur. Cette horreur ressentie par l’arrestation du juge cour de cassation étant inamovible. Avancée par la mise à la retraite des trois juges de la Cour de Cassation, interdite selon l’article 177 de la constitution en vigueur.
Jovenel est dans la logique de fuite en avant et le pourrissement de la situation. Il veut organiser des élections, et établit le référendum interdit par la constitution Haïtienne.
Après 13 jours du date butoir (7 février 2021) , le président contesté, rejeté, illégitime, veut se maintenir au pouvoir jusqu’à 7 février 2022 quoique le qualificatif de son bilan est catastrophique. Approuvé par l’aggravation de la pauvreté, de l’insécurité alimentaire et de la corruption.
En fait, une pile de faits incontestables prouvent l’illégitimité et l’incapacité de ce gouvernement: le décalage entre les promesses du président et la réalité, celle de rendre accessible l’électricité 24/24. Actuellement les Haïtiens ont accès à moins d’heures d’électricité qu’au début du président Jovenel Moïse. La population est gangrenée dans la recrudescence de la violence et la corruption. La méfiance règne au sein de la population sous le gouvernement en place.
Le gangs se multiplient en grand nombre dans la capitale.
Rien n’est fait du côté de l’État pour mettre fin aux massacres des groupes armés. Ces derniers continuent à pulluler dans la rue aisément sans arrestation. Au contraire, Il y a des rapports de défenseurs des droits humains et de l’ONU qui ont montrés l’existence des liens entre la police, les fonctionnaires de l’État et les gangs.
Le président est dans la logique: de supporter l’anormal et de banaliser l’insupportable en vue de verrouiller son pouvoir. Cette classe politique continue à oublier le peuple, alors qu’elle cherche sa légitimité auprès de Washington.