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Valérie Baeriswyl: «Haïti me nourrit davantage qu’aucun autre pays»

Editeur
Last updated: 2021/12/27 at 6:07 AM
Editeur 3 years ago
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On l’a vue traverser Port-au-Prince à l’arrière d’une moto-taxi, descendre au milieu d’une manifestation, garder son casque sur la tête pour que les éventuels projectiles rebondissent, regarder à droite, à gauche, ajuster ses pantalons de toile colorée qui ne ressemblent jamais aux uniformes des photographes de guerre, et saisir l’instant particulier où l’émotion s’inscrit dans les corps. Difficile de savoir si elle a peur, trop de pudeur pour le dire. Valérie Baeriswyl fait «juste» son travail de photographe haïtienne. Sauf qu’elle est Suisse, qu’elle a grandi à Saint-Aubin et que son accent accuse la Broye fribourgeoise plutôt que les mornes caraïbes.

On la rencontre en général en fin de matinée dans un hôtel de bois sculpté, pourri par l’humidité, dont elle vole la connexion internet. Elle ouvre ses très grands yeux bleus («ils viennent de mon grand-père, 15 petits-enfants et il n’y en a que deux qui y ont échappé») et elle parle beaucoup, de tout, très vite; dès qu’il y a un vide, elle le remplit parce que le silence, pour elle, est un abîme qui trahit sa profonde timidité. Elle a 10 ans quand elle s’offre un petit compact – son père postier, lui-même, agrandissait les photos dans la cave: «J’ai toujours aimé rencontrer beaucoup de gens, de manière obsessionnelle, prolifique. Je donnais rendez-vous à mes copines dans la forêt. Elles apportaient des costumes. Et je passais l’après-midi à les photographier.»

Les mariages haïtiens en préambule

Elle apprend tout de même «un vrai métier», documentaliste, qu’elle exerce pendant dix ans jusqu’au Collège de Béthusy à Lausanne; elle y tient la bibliothèque, surveille des adolescents qui gravent des injures sur les bureaux et déchirent les pages des livres. En parallèle, Valérie Baeriswyl travaille à la pige pour La Broye ou 24 heures, elle couvre le centenaire des pompiers, les matchs de foot, tout ce qui intéresse. Et puis, un ami, Marc Ducrest, lui propose de photographier les apéros pendant les mariages pour lesquels il est engagé. «Dans le milieu, on considère que les mariages, c’est nase. Moi j’ai toujours eu le sentiment qu’on m’offrait un accès hyper-privilégié à ce qu’il y a de plus intime.»

Dans cette époque numérique où chacun est photographe, le mariage reste cet espace irréductible où il n’est pas incongru de s’offrir les services d’un professionnel. Valérie continue de revenir chaque été en Suisse pour voler d’une union à l’autre, d’un baiser au suivant. Mais surtout, depuis plusieurs années, elle développe un travail exceptionnel sur les mariages en Haïti, des plus dispendieux aux plus spartiates, urbains, ruraux, avec un œil tendre et cruel qui révèle davantage sur cette société insulaire que l’essentiel des photojournalistes de passage ne le feront jamais.

Parce que, oui, depuis 2015, elle vit en Haïti, dans un minuscule appartement où l’électricité s’arrête quand on en a le plus besoin et où l’eau n’est pas une commodité mais une bénédiction. Un jour, il lui a pris l’urgence de partir, très loin. «Je viens d’un village où l’on se connaît tous, j’ai eu besoin d’aller respirer ailleurs.» Elle a 26 ans quand elle quitte son job, file à Paris pour suivre une école de photo, obtient un prix créé par Paris Match pour un reportage au long cours sur une Française convertie à l’islam et voilée; elle voyage beaucoup, dans les anciennes républiques soviétiques en «stan». Et puis, un jour, une amie voyagiste lui propose de l’inviter en République dominicaine.

Une histoire touchante

«En marge des plages, j’ai rencontré plusieurs Haïtiens dont l’histoire m’a profondément touchée. Alors j’ai pris un bus. Je devais rester quelques jours, j’y suis restée deux mois.» Au début, elle dort chez un importateur de riz originaire de Saint-Aubin. Et puis elle rencontre un très jeune collectif de photographes, K2D, qui l’accueillent comme une sœur d’une autre mère. Sur son album Facebook, on la voit la plupart du temps surgir dans les photos de groupe, très blanche, bouclée, au milieu de ses collègues hilares. «Quand je suis partie la première fois, ils ont organisé pour moi une petite fête. J’ai été tellement émue, j’ai ressenti une forme d’acceptation que je n’avais pas souvent connue avant.» Elle s’installe avec un des photographes du collectif, Pierre Michel Jean; ils adoptent ensemble un chat, Mathurin, qu’ils protègent comme une merveille du monde. Elle qui vit la réalité complexe d’un couple mixte en Haïti a aussi commencé à photographier d’autres couples dans la même situation.

«Si vous me demandez ce qui est le plus difficile en Haïti, ce n’est pas les pannes d’électricité, l’inconfort, le fait que rien ne marche et que tout prenne du temps. C’est plutôt, dès que je sors de mon cercle, d’être abordée comme une blanche, une étrangère. Compte tenu du passé colonial d’Haïti, cela veut dire quelque chose.» Elle ne se plaint pas. Jamais. Elle sait qu’elle peut partir. Même si elle vit avec très peu, elle ne vit pas avec rien. Et, dans ce pays où tout bouge tout le temps, où le cadavre d’un jeune photographe a récemment été découvert après qu’il a sans doute été assassiné par des membres de gangs, Valérie Baeriswyl insiste surtout sur la chance qu’elle a d’exercer le métier qu’elle aime dans le pays qu’elle adore.

Lire également: En Haïti, des Suisses dans le Ghetto

«Franchement, être photographe aujourd’hui, où que l’on se trouve, c’est une folie économique. Alors, pourquoi pas en Haïti? Je ne peux pas me projeter à plus de six mois. Je ne sais pas combien de temps je vais rester. Mais ce pays me nourrit davantage qu’aucun autre auparavant.» Il y a dans les images de Valérie Baeriswyl, en particulier dans ses photographies de province, les forêts de pin, les montagnes fraîches, une espèce de douceur qui tranche avec l’expressionnisme spectaculaire sur lequel l’imaginaire occidental se fonde quand il s’agit d’Haïti.

Valérie aime les petites choses, les détails invisibles, les trous sur les bâches de maisons qui servent aux expulsés de la République dominicaine, les transes calmes du vaudou, les dormeurs malades de l’Hôpital général de Port-au-Prince. Ce n’est pas la fascination que traduisent ces photographies, mais la rencontre.

1984 Naissance le 1er février à Landeyeux (NE).

1994 Achète son premier appareil photo.

2011 Quitte son emploi de bibliothécaire et suit une école de photojournalisme à Paris.

2015 Découvre puis s’installe en Haïti.

2019 Publication de son premier ouvrage, sur les mariages en Haïti.

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TAGGED: Haiti, suisse
Editeur December 27, 2021 December 27, 2021
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