La situation économique désatreuse du pays et la pauvreté qui touche une grande partie de la population ne sont pas le fruit du hasard. Elles sont les résultats des choix politiques faits par les gouvernements haïtiens depuis les années 1950.
Faits par les dirigeants, ces choix sont dictés en partie par les puissances de la communinauté internationale dont dépend Haïti depuis l’occupation de 1915.
Ces pays s’arrangent toujours pour que ce sont leurs sbires qui arrivent au pouvoir dans les eléctions bidons et truquées. Après chaque scrutin, ils insignent l’ordre aux responsables haitiens sans conscience nationale (CEP et ecécutif) de placer leurs canditats en meilleure position ( exemple: Martelly en 2011 ) ou les déclarer gagnant malgré l’évidence des fraudes en leur faveur ( exemple: Préval en 2006 et Jovenel 2015/16).
Une fois arrivée au pouvoir, ces hommes placés à la tête du pays par les puissances occidentales en conplicité avec une partie des élites haïtiennes n’ont d’autres missions que d’appauvrir le pays pour le rend plus dépendant de la communauté internationale.
Pour ce faire, corruption, incompétence, insécurité, pillage des ressources du pays, soumission aux dictats des institutions internationales, crime organisé, protection des crinimels, injustice sociale, contrebande, politique antinationale,… constituent l’épine dorsale de leurs politiques. Au résultat, destruction de l’agriculture, économie en berne, prolifération des gangs armés, montée de la pauvreté, exode rurale, bidonvilisation du pays, chute de la gourde, augmentation du chômage, prolifération de la prostitution, départ massif des haïtiens, affaiblissement de l’Etat, etc.
Situation qui, sans aucun doute, soulève la colère de la population et donne lieu à des manifestations partout dans le pays. À chaque fois que le pouvoir est acculé, la communauté internationale à travers ses différentes structures ( Core groupe, OEA, ONU, pays amis…) intervient pour casser la mobilisation populaire et soutenir les dirigeants qu’elle a placés à la tête du pays contre la volonté de la majorité des haïtiens.
En situation de crise, ces missions internationales envoyées en Haïti, formées de “commissaires civils”, arrivent au pays non seulement pour affirmer leur soutien aux commandeurs/dirigeants mais aussi pour insulter le peuple haïtien.
Dans leur arrogance, ils demandent aux haïtiens d’accepter l’inaceptable: continuer de sublir les actes criminels des dirigeants mal élus, pillage des ressources publiques, monter de la criminalité, dialoguer avec des hommes/femmes pointés (es) du droit dans le scandale de corruption (pétrocaribe par exemple) pendant que chez eux des corrompus vont en prison.
Teintés de racisme, ces commissaires civils, dans leur comportement de petits blancs d’arrière cour, osent proposer d’envoyer des experts pour enquêter sur la dilapidation des fonds petrocaribe. Or la Cour des Comptes a déjà présenté son rapport sur la gestion de ce fond.
Une telle proposition est un manque de respect pour les haïtiens et haïtiennes qui ont fait leurs études en Haïti et à l’étranger et sont plus compétents que les experts de seconde zone envoyés en Haïti par l’international. C’est également un mépris pour les institutions du pays, un manque de considération pour le travail réalisé par la Cour des Comptes et un insulte pour l’intelligentsia haïtienne, et l’intelligence collective du peuple haïtien.
Le plus grave, le ” Président” garant des institutions et gardien de la souverainneté nationale, a une fois de plus se comporter en homme de service de la communaité internationale en acceptant cette proposition pour le moins indécent. Inaceptable, celle-ci constitue un affront pour nos encêtres et le peuple haïtien.
L’appui sans condition de l’international aux pouvoirs en place (avant et maintenant) et son mépris continu pour les revendications du peuple montrent clairement la participation des puissances étrangères à ce complot contre Haïti depuis l’indépendance nationale.
On ne pardonnera jamais aux haïtiens d’avoir fait 1804. L’international fera tout en complicité avec ses courtiers au niveau national pour maintenir Haïti dans la dépendance et le sous-devéloppement économique.
Pour ces pays, Haiti ne doit plus servir d’exemple pour les autres peuples qui luttent pour leurs indépedances. Le pays de Jean-Jacques Dessalines, Toussaint Louverture, Henri Christophe, Nord Alexis, Charlemagne Peralte, Anténor Firmin, Jacques Stephen Alexis, Rosalvo Bobo… doit être la risée du monde.
L’international dans ses différentes structures (Core groupe, OEA, ONU, pays amis) n’est pas un allié dans la lutte pour le changement. Avec une partie des élites haïtiennes, les chiens garde du système ( medias, Eglises, intellectuels, syndicats jaunes, opposition modérée, abolotyo …) et certaines ONG, ces instititions internationales font partis d’un vaste complot contre le peuple haïtien.
Ces complotistes ne sont pas des alliés dans lutte pour le changement. Ils ont longtemps choisi leur camp. Celui des corrompus, nantis, menteurs, incompétents, immoraux, gangsters, jouissifs, réactionnaires, bourreaux. La délégation des commissaires civils de l’OEA vient de le confirmer ce 19 juillet 2019.