Haïti: le gouvernement corrompu d’Ariel Henry sollicite l’occupation étrangère

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PORT-AU-PRINCE, HAITI - FEBRUARY 12: Haitian earthquake survivors pray while gathered in Champ de Mars on the first of three days of mourning February 12, 2010 in Port-au-Prince, Haiti. The current official estimated death toll stands at 217,000 with around 1.2 million living in temporary encampments. (Photo by Mario Tama/Getty Images)

Cette demande d’intervention de forces étrangères armées s’adresse aux partenaires internationaux d’Haïti. Celle-ci permettra de stopper sur toute l’étendue du territoire haïtien, la crise humanitaire causée, entre autres, par l’insécurité alimentée par des actions criminelles.

Ce support international doit favoriser le rétablissement d’un climat sécuritaire devant permettre de lutter efficacement contre le choléra, la reprise de la distribution de carburant et de l’eau potable, le fonctionnement des hôpitaux, le redémarrage des activités économiques, la libre circulation des personnes et des biens ainsi que la réouverture d’écoles, lit-on dans cette résolution publiée dans le journal officiel de la République d’Haïti, Le Moniteur.

Le document prévoit également la mise en place d’une commission interministérielle chargée de définir l’ensemble des actions indispensables à entreprendre, en vue de rendre durables les initiatives qui seront prises.

Cette décision fait suite à l’appel à l’aide, lancé le 5 octobre, par le chef du gouvernement haïtien dans son adresse à la nation et au lendemain des rumeurs faisant croire que le Premier ministre, Ariel Henry, critiqué pour sa gestion de la crise, aurait démissionné.