La musique joue un rôle important dans l’existence de tout peuple, et chez les Haitiens, elle occupe une place prépondérante. Au milieu des décennies 50 dans la foulée d’une pleiade de musiciens innovateurs de l’époque, Nemours Jean-Baptiste, musicien créatif, chef d’orchestre va percuter l’âme haitienne et faire ressortir l’originalité du terroir en créant le rythme urbain “le Compas direct”.Depuis, ce rythme à deux temps vieux, de 52 ans, a atteint un niveau très évolutif dans la culture haitienne.
Par la suite, toute une génération de talentueux musiciens ont suivi les sillons tracés par ce musicien pionnier, pour perpétuer un mouvement musical qui inondera toutes les Caraïbes, l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Afrique. A la fin de la décennie des années 60, les orchestres telsque les Shleu-shleu, les Gypsies, les Difficiles, les Ambassadeurs ont remplacé les formations de Nemours et Sicot. Ces prolifiques groupes pour la plupart, appelés Mini-Jazz n’ont pas tardé à réhausser l’éclat de ce style musical combien apprécié par les mélomanes du monde entier.
Depuis, plusieurs groupes musicaux et talentueux artistes haïtiens se sont émergés: les Skah Shah, Tabou Combo, Loups Noirs, DP Express, Frère Déjean, Coupé Cloué, Bossa Combo, Magnum Band, System Band, Tropicana, Septentrional, la musique haïtienne exercera un véritable leadership dans les Caraïbes. Au point que les musiciens antillais durent fonder une association de défense des artistes locaux. Des musiciens très talentueux s’illustrèrent pendant deux décennies: Rosini Jean-Baptiste dit ti Manno, Gesner Henri (le roi Coupé) et les autres ont contribué au rayonnement et à l’évolution de cette musique dansante populaire qui reflète beaucoup les traits de la culture haïtienne.
Nous ne pouvons non plus passer sous silence le fait que cette musique populaire a su à sa manière, participer à la lutte du peuple haïtien comme étant une courroie de transmission, et pendant longtemps, cette musique a été le seul moyen d’expression de tout un peuple vivant sous le joug dictatorial des Duvalier. Les textes sarcastiques des troubadours comme Manno Charlemagne (Jebede, 1979), Beethova Obas (Le chant de la liberté), la poésie tapageuse d’un Gérald Merceron feront trembler l’édifice duvaliériste.
Les générations se succèdent, mais le compas haïtien garde encore toute sa fraîcheur, au point de vue du rythme, de la cadence et de l’apport d’autres effets synthétiques des instruments informatisés utilisés par la nouvelle génération.
De 1955 à 2007, le compas direct a beaucoup progressé en termes de nuances et de bien d’autres innovations apportées par les nouvelles tendances. De Nemours Jean-Baptiste aux Tabou Combo, Skah Shah, (Timanno) etc. Ce style de musique inventé par le talentueux musicien haïtien,Nemours Jean Baptiste, a fait le bonheur du pays un peu partout à travers le monde. Cette année 2007, ramène le cinquante deuxième anniversaire du compas direct qui s’est révélé, une grande fierté nationale. Musiciens, artistes, promoteurs animateurs de radios et de vidéo-clips rendent un grand hommage à ce grand créateur.
Les générations se succèdent, mais le compas haïtien garde encore toute sa fraîcheur, au point de vue du rythme, de la cadence et de l’apport d’autres effets synthétiques des instruments informatisés utilisés par la nouvelle génération.
De 1955 à 2007, le compas direct a beaucoup progressé en termes de nuances et de bien d’autres innovations apportées par les nouvelles tendances. De Nemours Jean-Baptiste aux Tabou Combo, Skah Shah, (Timanno) etc. Ce style de musique inventé par le talentueux musicien haïtien,Nemours Jean Baptiste, a fait le bonheur du pays un peu partout à travers le monde. Cette année 2007, ramène le cinquante deuxième anniversaire du compas direct qui s’est révélé, une grande fierté nationale. Musiciens, artistes, promoteurs animateurs de radios et de vidéo-clips rendent un grand hommage à ce grand créateur.
Le créateur du compas direct, Nemours Jean-Baptiste, malgré les persécutions subies de certains musiciens de l’époque, avait pu tenir le coup, et nous a laissé ce grand héritage qu’est le compas direct. Grand polémiste, musicien de surcroît et homme de caractère, ce dernier n’avait pas abandonné la musique malgré les flèches que lui lançait le super Jazz des Jeunes lui reprochant d’adopter un rythme laid et démodé. Grâce à sa fougue, ses talents et sa conviction, Nemours Jean Baptiste a également résisté aux assauts de Webert Sicot, de Gérard Dupervil et d’autres musiciens de l’époque qui se révélaient hostiles au compas direct. Nous voici aujourd’hui, à 52 de ces années folles où ce rythme entraînant domine encore toute la musique haïtienne. Cependant, Pour que nous ayons, une vraie industrie musicale structurée et mondialement reconnue, Il nous reste beaucoup à faire.