Depuis plusieurs années, plusieurs organisations des droits humains ont dénoncés la partialité de l’administration de Moise face aux gangs armes qui sèment le duel dans les quartiers populaire et en Haïti en général. Des massacres et des maisons incendient par le Gang fédérés G9, aucune poursuite judiciaire malgré des rapports des nations-unies.
Le rapport conjoint du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies et du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), qui vient d’être publié examine en détails la flambée de violence des gangs dans le quartier de Bel Air du 4 au 6 novembre 2019, qui a causé de nombreuses victimes et laissé 30 familles sans abri après l’incendie de leur maison.
Le rapport constate que les autorités haïtiennes ont failli à leur obligation de protéger adéquatement les habitants d’un quartier pauvre de la capitale, rappelant que les attaques dans le quartier Bel-Air se sont déroulées durant trois jours sans que la Police Nationale d’Haïti (PNH) n’intervienne, dans une zone entourée de postes de police : les sous-commissariats de Fort National, La Saline, Portail Saint Joseph et Cafeteria, ainsi que le commissariat de Port- au-Prince, le siège d’une unité opérationnelle de la Brigade d’Opération et d’Intervention Départementale (BOID), le Quartier Général du Corps d’Intervention et de Maintien de l’Ordre (CIMO), et celui de la Direction Centrale de la Police Routière (DCPR) sont tous situés à moins de deux kilomètres du quartier. Bien que les forces de police aient été alertées par la patrouille de la BOID dans la matinée du 4 novembre, aucune mesure d’intervention n’a été prise.
Cependant, les vendredi 28 et samedi 29 août 2020, les gangs continuent de massacrés la population de Bel-Air, dans le silence complice des autorités de l’état. Plus d’une dizaine de personnes ont été tuées à Bel-Air et à la rue Tiremasse, à la suite d’une attaque du groupe de gang G9.
De plus, le lundi 31 août, dans l’après-midi, des individus lourdement armés ont attaqué le quartier Bel-Air, tirant des rafales d’armes automatiques et incendiant des dizaines de maisons, notamment à la rue Mayard. Un vent de panique a régné et plusieurs centaines de riverains ont fui la zone pour se réfugier au Champ-de-Mars. Des riverains qui ont fui la zone des fusillades ont pointé du doigt le Chef du Gang de Delmas 6, Jimmy Chérisier, alias «Barbecue», l’un des chefs et porte-parole de la fédération des gangs G-9, et évoquent de nombreux blessés et morts. À rappeler que la police n’est toujours pas intervenue durant ces tirs meurtriers, du fait que ce ne sont pas des manifestations opposées à Jovenel Moise.
Les massacres continuent encore et encore toujours avec la complicité du pouvoir en place, et surtout du président de facto Jovenel Moise. Son silence démasque son caractère cruel et dictatorial qui serait prêt à tout pour arriver à sa fin, et diriger jusqu’en 2022.
Selon les informations, les opérations ont débuté depuis 2 jours. Le jeudi 1er Avril 2021, la situation s’est nettement détériorée dans le quartier de Bel Air. Des affrontements entre des gangs armés à Bel-Air, dont la base « Krache dife » allié de G9 gangs fédérés supporté par le président de facto Jovenel Moise selon son ex conseillé juridique, Raynold Georges, fait plusieurs morts et des blessés, ainsi que des maisons incendiés. Cet après-midi des tirs nourris y ont été entendus ainsi que dans les zones avoisinantes dont Delmas 6 et Delmas 2. Alors que, certains habitants commencent déjà à fuir leurs maisons pour tenter de sauver leur peau. L’administration de Jovenel Moise qui commence a être pire que celui des Duvalier, inquiète la population haïtienne, qui réclame de jour en jour, la sécurité, le mieux-être et surtout le respect de sa constitution, tant bafouée parce dernier et le pouvoir PHTK tout entier.